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Martinique : le scandale du chlordécone mobilise toujours la population

"Non au non-lieu judiciaire", c'est l'un des mots d'ordre de la mobilisation contre le scandale du chlordécone, qui s'est poursuivie en Martinique, samedi 28 octobre, après une semaine de sensibilisation et de débats.
Article rédigé par franceinfo - Tessa Grauman
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Banderoles de sensibilisation dans les rues de Fort-de-France en Martinique, samedi 28 octobre 2023, contre le chlordécone, déployées par des militants, lors d'une mobilisation (Illustration). (CAPTURE FACEBOOK LYANNAJ POU DEPOLYE MATINIK / DR)

Plusieurs associations et collectifs de lutte contre le chlordécone ont organisé cette semaine des actions de sensibilisation en Martinique. Informations, débats, soirée musicale, manifestations. L’objectif était de contester le non-lieu prononcé par la justice dans le dossier sur l’empoisonnement des Antilles par ce puissant pesticide. Et d’inciter la population à se constituer partie civile, devant la Cour d’appel de Paris. Marcel Sillaï est  membre du collectif "Contre chlordécone" au micro de Manuel Larade.

Deux cas de tuberculose en Guyane dans des campements de migrants

À Cayenne, deux cas de tuberculose ont été détectés parmi les migrants installés dans des campements aux conditions sanitaires précaires, place des Amandiers. Cette semaine, la Croix-Rouge y a mené une opération dépistage. Ahmed, un réfugié syrien arrivé il y a un mois dans un de ces campements, témoigne :

"Ces personnes ont besoin d'être propres, de se doucher, de laver leurs vêtements. Cette situation n'est pas normale, nous avons des rats sous les tentes. Ce n'est pas la France ici, c'est la Somalie. On a la tuberculose, ici, en France. Personne ne nous croirait, si on leur disait". Un reportage d'Emma Chevalier, Guyane la 1ere.

Sécheresse à la Réunion

La sécheresse encore et toujours, cette fois-ci, à la Réunion, où les nappes phréatiques se vident. La préfecture a pris des mesures de restriction d’eau temporaires. Adjahia Hoarau s’est rendu dans une commune de l’est de la Réunion.

Saint-Pierre-et-Miquelon réclame des excuses à BFM TV, après des "propos méprisants" d'un chroniqueur

"Un petit bout de France d’Amérique du Nord, où il fait bon vivre", c’est ainsi que la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon se décrit dans un communiqué, en réponse aux propos entendus sur BFM TV. Le chroniqueur Périco Légasse y avait suggéré d’envoyer toutes les personnes fichées S sur l’archipel. "Mépris insupportable pour tous les territoires d’outre-mer, et plus encore pour Saint-Pierre-et-Miquelon", dit le communiqué, qui réclame des excuses de la part de la chaîne de télévision.

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