Cet article date de plus de trois ans.

Le journal des Outre-mers. Statues déboulonnées aux Antilles

Aux Antilles, des activistes continuent de s’attaquer aux symboles de la France coloniale   

Article rédigé par franceinfo - Tessa Grauman
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Statue de Victor Schoelcher devant le Palais de Justice de Fort de France, en Martinique. (GETTY IMAGES)

Deux mois après le déboulonnage de statues représentant Victor Schoelcher, en Martinique, des militants anti-colonialistes s’en sont pris aux statues de Joséphine de Beauharnais, et de Pierre Belain Desnambuc, pirate et premier colon français dans l’île. Pourtant, une commission sur la mémoire et le patrimoine a été créée à Fort-de-France.

Mais Pour Marie-Hélène Léotin, conseillère de la Collectivité Territoriale de la Martinique, en charge des questions de patrimoine, plutôt que de discuter, il faut agir. "Quand on veut enterrer une question, on fait une commision. "Faire des débats, c'est bien, mais c'est souvent du bavardage. il faut déplacer les statues, enlever les plaques des rues. Mais plutôt qu'on les détruise, on les met dans un musée, ce sont quand même des oeuvres d'art".

La saison des cyclones approche en Martinique  

On reste en Martinique. A l’approche de la saison cyclonique, les riverains de la Roxelane, un cours d’eau qui traverse la commune de Saint-Pierre, craignent de nouvelles inondations. La rivière est déjà sortie de son lit à plusieurs reprises, provoquant parfois des drames ; c’est pourquoi ils exigent des travaux de consolidation. Le reportage de Ronan Bonnec, Martinique la 1ère.

Cayenne démonte son hôpital de cammpagne

L'hôpital de campagne de la sécurité civile qui avait été installé fin juin à Cayenne en pleine épidémie de coronavirus est en cours de démontage. "Le nombre de cas de Covid est à la baisse en Guyane", a justifié la Préfecture. La structure, placée dans le Centre hospitalier de Cayenne, accueillait des patients non-Covid pour libérer des places pour les malades dans l’hôpital. 

Des guides sanitaires à Papeete

A 11 000 kilomètre de là, la Polynésie embauche 19 guides sanitaires pour sensibiliser les habitants au risque du coronavirus. Ils débutent leur mission lundi prochain à Mahina, à côté de Papeete. Embauchés sur des contrats d’accès à l’emploi, des CAE. Ils ont suivi 3 jours de formation la semaine dernière. Maruki Duri, de Polynésie la 1ère  les a suivis à la Pointe Vénus. "Il faut informer la population qu'il faut porter le masque", explique un de ces jeunes guides sanitaires, ils sont rémunérés 100.000 francs pacifiques par mois". 100 000 francs pacifiques, c’est 838 euros  

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