Le journal des Outre-mers. Pauvreté : Majicavo Koropa à Mayotte, l'un des villages les plus défavorisés du département
Les grands bidonvilles de Mayotte sont inscrits depuis plusieurs années dans les plans de l’ANRU, l'agence nationale de rénovation urbaine. Parmi eux, celui du village de Majikavo Koropa. Les conditions de vie y restent difficiles.
Sur les 72 villages que compte l’archipel de Mayotte, 16 cumulent de nombreux signes de pauvreté. Situés essentiellement sur la partie est de la grande terre, ils affichent des taux d’emploi très bas, un accès à l’eau et à l’électricité difficile et un nombre d’habitations en tôle important. 58.000 personnes sont concernées soit 23% de la population. L’exemple du village de Majicavo Koropa, qui est l’un des plus défavorisés de ce département français de l’océan Indien. Reportage de Djamilat Soidiki Mayotte la 1ère
Il n’y aura pas de centre hospitalier universitaire (CHU) en Guyane
C’est ce qu’a confirmé cette semaine Adrien Taquet, le secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé. La transformation du centre hospitalier de Cayenne en CHU était pourtant un engagement du gouvernement à l'issue du mouvement social qui avait secoué ce département français d’Amérique en 2017.
Entre 2016 et 2018 l’hôpital a touché 50 millions d'euros d'aide exceptionnelle.
Malgré cela le secrétaire d'État estime que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il change de statut. Chaque année 4.000 patients guyanais sont évacués en Martinique, en Guadeloupe ou vers l’Hexagone, faute de soins appropriés sur place.
Les vols internationaux vers Tahiti se sont développés ces dernières années
Conséquence, le gouvernement local cherche à ouvrir d’avantage l’archipel Polynésien aux touristes. Avec notamment un projet d’aéroport international aux Tuamotu-Gambier, situé à 1 600 kilomètres de Papeete. Projet soutenu par Félix Tetua, maire adjoint de Rangiroa. Des propos recueillis par Titaua Doom, Polynésie la 1ère.
À La Réunion, une initiative en faveur de la culture raisonnée de la canne à sucre
Pour empêcher la pousse de mauvaise herbe, l’idée est d’utiliser la paille de canne coupée pour créer une couverture végétale. Un procédé mécanique de récupération de la paille a été mis point. Il a été testé par un planteur de Saint-Joseph dans le sud de l’île. Démonstration cette semaine devant une quinzaine de ses collègues. Un reportage de Pierre Comorassamy, Réunion la 1ère.
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