Impossible de ne pas y être. Renaultne pouvait plus se permettre d'être aux abonnés absents en Chine, alors quecomme les autres groupes occidentaux, il a de plus en plus de mal à vendre sesvoitures en Europe. Le groupe français avait pris beaucoup de retard. Il étaitle seul parmi les 10 plus grands constructeurs du monde à ne pas assembler devéhicule en Chine. Sur place, Renault ne pourra pas s'implanter tout seul.C'est interdit par la loi. Il est donc dans l'obligation de faire équipe avecun groupe chinois, Dongfeng. C'est une société qui travaille déjà avec denombreuses marques automobiles mondiales. Iln'y a pas que Renault qui va faire des affaires en Chine... La mondialisation, c'est égalementpour les charcutiers français. Ils sont sur le point d'obtenir, eux aussi, uneautorisation très précieuse qui va leur permettre d'accéder au marché chinois.Un marché de plus d'un milliardd'habitants, où l'on raffole de la viande de porc. Dans un premier temps, cesont une dizaine d'entreprise françaises qui devraient obtenir le droit devendre sur place du jambon, du saucisson de l'andouillette et du boudin. Encorefaut-il que les Chinois s'habituent à ces produits qu'ils connaissent très peu.Les charcutiers français viseront surtout les classes moyennes et les classessupérieures, à partir de 2014.Lesproducteurs de lait se mobilisent Leur Fédération nationale appelle cevendredi à une journée d'action pour le juste prix du lait. Il pourrait y avoirnotamment des opérations menées dans des grandes surfaces. Tout cela rappellela crise du lait en 2009- 2010, et la grève menée par certains producteursindépendants qui expliquaient qu'ils n'arrivaient plus à vivre. Voilà pour lacomparaison, sauf qu'aujourd'hui le contexte n'est plus vraiment identique. Lesprix payés aux producteurs ont beaucoup remonté. On a même atteint des recordscette année. La Russie et la Chine importent énormément de lait et cela faitmonter les cours au niveau mondial. On se demande donc pourquoi les producteursfrançais manifestent dans un contexte aussi favorable pour eux. Leurreprésentant, Thierry Roquefeui, reconnaît que les prix ont remonté. Mais pourlui cela reste insuffisant car, dit-il, les producteurs sont moins bien payésen France qu'en Allemagne.Lemarché du jeu vidéo toujours en forte croissance Il devrait progresser de 11 % par and'ici 2017. Il n'y a pas beaucoup de secteurséconomiques en ce moment qui peuvent se réjouir de tels chiffres. Ce sont desprévisions réalisées par l'Idate, un groupement spécialisé dans l'économienumérique. Les nouvelles consoles de Sony, Microsoft et Nitendo qui sortent encette fin d'année devraient doper le marché dans les prochaines années.