PSA Peugeot Citroën veut rebondir
Des résultats
catastrophiques. PSA a perdu 5 milliards d'euros l'an dernier, dont 4 milliards
liés à des dépréciations d'actifs. Le chiffre d'affaire de sa branche
automobile, son activité principale, a baissé de 10% du fait de la chute des
ventes de voitures en Europe. Pour redresser ses comptes, le groupe automobile
a engagé une lourde restructuration industrielle avec la fermeture de l'usine
d'Aulnay et suppression de 8000 emploi. Il a aussi investit en Chine, en Russie
et en Amérique Latine. Ce matin, il a annoncé le repositionnement de
ses marques pour que Peugeot et Citroën évite de se concurrencer. Le haut de
gamme sera donc confié à la ligne DS de Citroën, le moyen de gamme reviendra à
Peugeot. Et le low cost à sera développé par la ligne C de Citroën. Cette stratégie peut-elle être payante? La réponse de Michel
Costes, président de Inovev.
Ce matin, la direction de PSA a également confirmé que
des négociations sur la compétitivité vont être engagées. Le
président du directoire de PSA, Philippe Varin, a livré un exemple très précis
pour expliquer le manque de performance des usines françaises.
Ces négociations sur la compétitivité devraient débuter au
deuxième semestre. Dès lors que les mesures d'accompagnements des salariés
touchés par le plan de restructuration en cours seront signées.
Autre résultat
communiqué aujourd'hui, celui de Société Générale.
Le bénéfice net de
la banque a reculé de 67% l'an dernier,
du fait de grosses dépréciations d'actifs. Elles sont liées notamment à la vente de
sa filiale grecque Geniki et d'une société d'investissement américaine. Sans
lien avec ces résultats, Société générale annonce la fermeture de quelques
dizaines d'agences dans les prochaines années. Sans plan social. Il s'agit
de s'adapter aux nouveaux comportements
des clients.
Bénéfices record en
revanche pour le groupe BIC.
Bic, bien connu
pour ses stylos bille, ses rasoirs et ses briquets jetables, a dégagé un
résultat net de 263 millions d'euros, en hausse de plus de 10%. A eux seuls,
les briquets assurent 56% des bénéfices de la société.
La filière porcine
en grande difficulté.
Nouvelle
illustration avec les abattoirs Gad en Bretagne qui emploient 1700 personnes. La direction va
demander son placement en redressement judiciaire. La perte cumulée de
l'entreprise aurait atteint 20 millions
d'euros environ. Un comité extraordinaire aura lieu le 21 février.
Vers une zone de
libre échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le président
américain a ouvert la porte hier à des négociations. Déclaration
immédiatement saluée par l'Allemagne et la France. La ministre du commerce
extérieur française a néanmoins souligné que Paris défendra ses intérêts,
notamment dans le domaine de l'agriculture, des indications géographiques
protégées et sur la question du bœuf. Il faut dire que
l'enjeu d'une zone de libre échange transatlantique n'est pas des moindres
souligne Sébastien Jean, directeur du Cepii.
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