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Malgré la crise, la rémunération des très grands patrons continue d'augmenter

L'an dernier, les émoluments versés aux dirigeants d'entreprises du CAC 40 ont progressé de 4% selon l'étude annuelle du cabinet Proxinvest.
Article rédigé par franceinfo
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En moyenne, ils ont touché 4,2
millions d'euros en salaire fixe, bonus, actions gratuites, options et autre
indemnités de départ. Dans le détail, quatorze de ces patrons ont crevé le
plafond des 240 smic annuel. A commencer par le PDG de Publicis, Maurice Levy,
qui affiche 19,6 millions d'euros en raison d'un versement anticipé de
plusieurs bonus. Des résultats
frappants alors que le CAC 40 a perdu l'équivalent
de 17% l'an dernier. Pour Pierre Henri Leroy du cabinet Proxinvest, la
politique de rémunération des grandes sociétés manque toujours de transparence.

Les destructions d'emploi
s'accentuent dans les secteurs marchands.

Au troisième
trimestre, un peu plus de 41.000 emplois ont été détruits, principalement dans
l'industrie et la construction indique l'Insee. Pour les trois quart, il s'agit
de postes d'intérim. Sur un an, 56.600
postes salariés ont disparu. A titre de
comparaison, le nombre d'emploi détruits au premier trimestre 2009, au plus
fort de la crise, s'était élevé à 165.000.

La Bourse perd elle
de son crédit auprès des entreprises?

Selon une étude du
cabinet Ernst & Young, le marché mondial des introductions en bourse
continue de se casser la figure. Malgré quelques
grosses opérations très médiatisées, comme Facebook ou Japan Airlines, le
nombre d'introductions a chuté de 37% depuis le début de l'année. Quant aux
fonds levés, ils sont en repli de 30%. La dégradation est particulièrement
significative en Europe et en Asie. L'analyse de Franck Sebag, associé chez
Ernst & Young

Pour 2013, le
cabinet d'audit est plus optimiste. Il table sur un rebond de l'économie
américaine, suivie d'une amélioration  en
Europe et en Asie au deuxième semestre.

The phone House
obligée de revoir son modèle économique.

Mauvaise nouvelle
pour la chaîne de magasins spécialisée dans la distribution de mobiles. A
compter du 1er janvier, elle ne pourra plus vendre les forfaits Bouygues
Telecom, qui représente 12% de ses ventes. Le troisième opérateur français,
bousculé par l'arrivée de Free et des offres à bas prix, a rompu le contrat. The Phone House
affirme avoir anticipé le choc en annonçant fin septembre  la fermeture de 79 magasins sur 330 et la suppression
de 246 postes. Mais les syndicats craignent un nouveau plan social. Quel avenir
pour the Phone House? La réponse de
Mathieu Poujol, analyste chez Pierre Audoin Consultants.

Les voyagistes
français subissent toujours de la crise.

Les résultats ne
sont pas aussi mauvais qu'en 2009. Mais l'année 2012 ne restera pas dans les
annales des tours opérateurs. Depuis un an, les voyages organisés (vol +
séjour) ont perdu 168.000 clients au profit des billets seuls. 2013 s'annonce
encore plus difficile. Les réservations sont en recul de 10% cet hiver pour les
voyages à forfaits.

 

 

 

 

 

 

 

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