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Les usines chimiques du sud de la France pénalisées par le prix du gaz

On ne le sait pas forcément, mais elles payent leur gaz 20% de plus que celles situées au Nord de la Loire.
Article rédigé par franceinfo
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Or comme certaines de ces usines chimiques sont extrêmement gourmandes en gaz, (il
s'agit même de leur matière première), dès que les prix montent, cela impacte
directement leur production et leur compétitivité.

Pourquoi y a-t-il
un tel écart de prix entre le nord et le sud de la France?

Parce que dans le
nord, le gaz est livré via des gazoducs en provenance de Russie, de Norvège ou
des Pays Bas. Alors que dans le sud, le gaz arrive plutôt par la mer sous forme
de GNL, de gaz naturel liquéfié. Mais il y a deux ans, la catastrophe de
Fukushima au Japon, a perturbé l'approvisionnement en France explique Philippe
Prudhon, directeur de l'Union des Industries chimiques.

Les chimistes sont
extrêmement inquiets. Ils ne cessent de tirer la sonnette d'alarme. L'une de
leur principale revendication, c'est de mettre en place un tarif du gaz unique
sur l'ensemble du territoire. Non pas en 2018, comme l'a prévu le régulateur,
mais dès maintenant explique Philippe Prudhon de l'Union des industries
chimiques.

Une réunion de
crise s'est tenue fin février au ministère de l'Energie.

La Redoute échappe
au dépôt de bilan.

Malgré des menaces
de salariés, la CFDT a fini par signer 
le protocole d'accord sur le plan social de la direction.Ce ralliement de
dernière minute valide de fait le plan de cession du leader français de la vente
à distance de vêtements. 1178 postes sur 3837 vont être supprimés. Mais l'entreprise échappe au
dépôt de bilan. 

Les cadres au
chômage seront moins bien  indemnisés.

C'est l'une des
conséquences de l'accord conclu dans la nuit de vendredi à samedi entre le
patronat et certains syndicats sur les nouvelles règles d'indemnisation des
chômeurs. Pour réduire une partie du déficit de l'Unedic -4 milliards d'euros
fin 2013- le texte durcit le régime en vigueur. Tous les chômeurs sont touchés,
mais parmi eux, les cadres le sont un peu plus car à la base ils ont des
salaires plus élevés. Premier exemple, le taux qui sert à calculer l'allocation
chômage va passer de 57,4% à 57% du salaire de base. L'impact sera donc plus
élevé pour un cadre. Deuxième exemple, les salariés qui ont négocié des
indemnités de départ assez importantes devront attendre 180 jours au lieu de 75
aujourd'hui pour toucher leur allocation chômage. L'analyse de Sandra Enlart,
directrice de l'association entreprise et personnel qui regroupe des DRH de
grandes entrepises.

Le syndicat
CFE-CGC, qui représente les cadres, a rejeté la nouvelle convention. Tout comme
la CGT. En revanche, la CFDT et Force ouvrière viennent d'annoncer qu'ils
signeraient le texte. On attend désormais la réponse de la CFTC.

BNP Paribas veut
supprimer 1600 postes en Ukraine d'ici à 2015.

Dans un document
mis en ligne, la Banque met en avant les incertitudes politiques qui touchent
le pays. Elle précise avoir déjà fermé 84 agences l'an dernier dans sa filiale
ukrainienne UkrSibBank. Celle ci emploie 7000 personnes dans quelques 500
agences.

 

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