Le Crédit immobilier de France dans la tourmente

Le Crédit immobilier de France
s'enfonce dans la crise

Le Crédit
immobilier de France est un établissement spécialisé comme son nom l'indique
dans le crédit immobilier. Mais ce n'est pas une banque de dépôts et il doit
donc trouver l'intégralité de son financement sur les marchés. La dégradation
de sa note rend donc très difficile toute poursuite de son activité en l'état.
Du coup les rumeurs sur une possible nationalisation repartent d'autant que les
fonds propres du CIF font saliver plus d'un concurrent.

Salaire réduit pour certains
banquiers portugais  

Le journal officiel du pays publie
aujourd'hui les règles de recapitalisation des banques portugaises. Qui
prévoient notamment que les étalbissements qui auront recours aux fonds publics
devront diviser par deux le salaire de leurs administrateurs. Le FMI et l'Union
européenne ont créé un fonds de 12 milliards d'euros pour recapitaliser les
banques qui en auraient besoin.

Cermex, l'un des leaders mondiaux
des lignes d'emballage s'offre la première acquisition de son histoire.

  Il 
vient d'acheter Newtec Case Palletizing, qui emploie 140 personnes en
Vendée. Jusqu'ici Cermex qui réalise 100 millions d'euros de chiffres
d'affaires s'était développé à l'étranger en ouvrant de nouvelles usines. Après
Pékin en 2008, le groupe bourguignon prévoit d'ouvrir un nouveau site de
production en Inde, en septembre. Cermex souhaite prioritairement
doper les ventes à l'international des machines produites en Vendée.
L'entreprise réalise déjà  70 % à 80 % de
son chiffre d'affaires à l'export.

Le groupe d'agroalimentaire Le Duff
s'installe en Chine, avec son enseigne phare "La Brioche Dorée".

 L'entreprise bretonne vient d'ouvrir deux
établissements à Shanghai, et prévoit d'en installer un troisième à Pékin.
Après avoir conquis les Etats-Unis, Le Duff, numéro 2 mondial du
café-boulangerie, compte bien profiter de l'engouement des Chinois pour le pain
et la pâtisserie "à la française".

Vivendi de nouveau poursuivi devant
la justice

Des dizaines d'actionnaires
poursuivent en justice Vivendi Universal et son ancien patron Jean-Marie
Messier. Ils leur réclament 644 millions d'euros pour compenser les pertes
qu'ils ont subies entre 2000 et 2002. Ils estiment que Vivendi a dissimulé des
informations. Vivendi a déjà été jugé aux Etats-Unis pour les mêmes faits,
communication financière trompeuse et condamné. Mais la justice américaine
avait exclu les actionnaires détenant des titres cotés en France de cette
action de groupe. D'où cette nouvelle procédure dont la première audience est
fixé au 7 juin prochain.