Ses actionnaires seront l'Etat, via son agence desparticipations et le BRGM, qui est un bureau public de recherches géologiqueset minières. Son budget : 200 à 400 millions d'euros sur une période de 5 à 7ans.En France, on a degrandes sociétés minières comme Areva ou Eramet. Alors pourquoi l'Etat selance-t-il dans cette aventure? L'argument du ministredu Redressement productif est le suivant : aujourd'hui, tous les grands pays sebattent pour exploiter des gisements de métaux ou des terres rares,indispensables à certaines nouvelles technologies. Les téléphones portables,par exemple, ou les batteries des voitures électriques. Et la France doit êtrede la partie pour protéger ses intérêts. D'autant que ses champions nationauxsont spécialisés sur seulement quelques métaux.Et cette compagnienationale des Mines de France, où compte-t-elle prospecter? En Francemétropole, en Guyane où il y a beaucoup d'or. Mais aussi en Afrique et en Asie.L'idée est la suivante : si elle trouve un gisement, elle s'associera à unecompagnie privée pour l'exploiter, avec à la clef, une partie de la rente. Uneannonce qui laisse sceptique les différents spécialistes du secteur joint parFrance Info. Parmi eux, Thomas Porcher économiste et professeur en marché desmatières premières à l'ESG management school.La dernière foisque l'Etat avait créée une société 100% publique, c'était il y a 20 ans. L'action du groupeValeo s'envole à la Bourse de Paris.+12%. C'est lavedette du jour. Les investisseurs ont adoré les résultats dévoilés par lefabricant français d'équipements automobile. L'an dernier, le chiffre d'affairedu groupe Valeo a bondi de 9%. Son bénéfice net (près d'un demi-milliard d'euros)a progressé de 18%. Très implanté à l'international, l'équipementier apleinement bénéficié de la vigueur du marché asiatique. Notamment en Chine,où les ventes ont augmenté de 55%. C'est donc dans cepays que le groupe compte ouvrir plusieurs sites de production dans les deuxans venir indique Jacques Aschenbroich, le PDG de ValeoLe groupe Valeoemploie 75.000 personnes dans le monde. Le nombre de salariés pourraientpasser à 100.000 à l'horizon 2017.Le groupepharmaceutique Merck veut supprimer près de 500 postes en France. C'est ce qu'affirmela CFE-CGC. Selon le syndicat, la direction du groupe américain a présenté unplan de sauvegarde de l'emploi qui vise à supprimer 490 postes sur les 1300 deson siège social de Courbevoie dans les Hauts de Seine. A l'automne dernier,Merck avait annoncé la suppression de 8500 postes dans le monde pour économiserplusieurs milliards de dollars. L'année commencebien pour le Livret A.Le placementpréféré des français a enregistré sa plus grosse collecte nette depuis neufmois. 1,6 milliard d'euros au mois de janvier. Le maintien du taux de rémunérationà 1,25% semble avoir rassuré les déposants. Joli succès aussi pour le Livret dedéveloppement durable. Les dépôts ont été supérieurs aux retraits de 590millions d'euros.