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François Hollande répond aux grands patrons

Il y aura bien des mesures pour limiter le coût du travail, promet le président de la République. Mais le chef de l'Etat n'ira sans doute pas jusqu'à satisfaire entièrement les demandes de la centaine de grands patrons qui ont signé un appel publié dans le Journal du dimanche, ce week-end.
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Ces dirigeants
réclament une baisse massive de 30 milliards d'euros des cotisations sociales
versées par les entreprises. Moins de cotisations, ce serait bien sûr moins
d'argent dans les caisses de la Sécurité sociale. Il faudrait compenser. Pour
cela les patrons signataires de l'appel proposent notamment d'augmenter la TVA.
C'est la fameuse " TVA sociale " que Nicolas Sarkozy avait défendue.

Cela voudrait dire
mettre le consommateur à contribution. François Hollande y est hostile. Mais il
réfléchit à une solution pour faire quand même baisser le coût du travail.
Bref, il n'est pas totalement insensible à l'appel lancé ce week-end.

François Hollande
s'exprimait cet après-midi à l'OCDE, l'Organisation de coopération et de
développement économique. Le gouvernement attendra le mardi 6 novembre, après
la remise du rapport Gallois sur la compétitivité pour faire connaître ses
choix.

Bricorama craint
une nouvelle condamnation

 C'est une nouvelle
illustration du conflit sur l'ouverture des magasins le dimanche. L'enseigne de
bricolage sera fixée sur son sort après-demain, avec une décision de la cour
d'appel de Versailles. C'est le syndicat Force Ouvrière qui avait porté plainte
et qui avait obtenu gain de cause en première instance. Bricorama avait été
condamné à payer 19 millions d'euros, pour ses 30 magasins ouverts le dimanche
en Ile de France. Son patron, Jean-Claude Bourrelier, réclame une réforme la
loi en vigueur.

Le Japon en sérieuse difficulté
financière

La troisième puissance économique
mondiale pourrait se retrouver en cessation de paiement, ni plus ni moins.C'est le chef du gouvernement
japonais lui-même qui évoque cette éventualité. Il s'agit bien sûr d'un
problème économique, car le Japon est très endetté. Mais en toile de fond, il y
a aussi une querelle politique. Le gouvernement japonais se heurte au blocage
de l'opposition, alors que le pays a besoin d'emprunter de l'argent.

PSA poursuit sa
dégringolade à la bourse

Conséquence des
difficultés du groupe, l'action Peugeot-Citroën est à son plus bas niveau
depuis 1985. Elle est passée
sous la barre des 5 euros ce lundi. Pendant ce temps, à
New-York, on apprenait que la bourse de Wall Street resterait fermée ce mardi à
cause de l'ouragan Sandy.

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