D'ici 2023,il va construire deux EPR à Hinkley, dans le sud ouest de l'Angleterre. DeuxEPR qui produiront 7% de la demande d'électricité nationale. Le montant del'investissement est astronomique : près de 19 milliards d'euros. Et comme EDFne peut le porter seul, il s'est allié pour ce projet à deux géants chinois dunucléaire, plus le français AREVA.Si lesdiscussions ont pris du temps, c'est notamment à cause du prix de rachatde l'électricité.Afin de sécuriserson investissement, EDF réclamait que l'Etat britannique s'engage à racheterl'énergie nucléaire produite par les deuxEPR à un prix garanti sur une longuepériode. Il a finalement obtenu un peu plus de 100 euros par mégawattheure (c'est deux fois plus quepour une centrale française) et sur une période de 35 ans. Que faut-il penserde ce prix? Est- il trop élevé comme l'affirment certains médias britanniques. Nousavons posé la question à Jean Marc Jancovici, spécialiste des questions énergétiqueset climatiques.Après l'accord deprincipe conclu ce matin avec Londres, EDF doit encore finaliser le financementet recevoir le feu vert de Bruxelles. Arnaud Montebourga-t-il parlé trop vite? Joli cafouillage cesoir autour de l'usine Goodyear d'Amiens Nord, qui emploie 1200 personnes etqui doit fermer prochainement. Cet après midi, le ministre du Redressementproductif a déclaré que le groupe américain TITAN avait fait une nouvelle offrepour reprendre l'activité pneus agricoles. Avec à la clef : 40 millions d'eurosinvestis et plus de 300 salariés concernés. Sauf que ce soir, les deuxintéressés contredisent Arnaud Montebourg. Joint par l'AFP, lepatron du groupe Titan, Maurice Taylor, botte en touche. Goodyear affirme deson côté qu'il n'a reçu aucune nouvelle proposition.Les discussionscommerciales entre distributeurs et industriels s'ouvrent dans un climat tendu.Comme chaque année,les grandes surfaces et les entreprises agroalimentaires se retrouvent autourde la table. Elles ont quatre mois pour renégocier les prix de tous lesproduits vendus en grande surface et redéfinir leurs relations commerciales. Etune fois de plus, les discussions s'annoncent houleuses. Dans un communiquéenvoyé ce matin, l'association qui représente les entreprises alimentaires, l'ANIA,rappelle que les entreprises bretonnes ne sont pas les seules à être endifficulté. Selon elle, la course au prix bas entre les grandes surfaces risquede coûter 5000 emplois à cette filière. Un message très politique analyse lespécialiste du commerce Olivier Dauvers.Hédiard va-t-ilmettre la clef sous la porte? L'épicier de luxe,racheté il y a 6 ans par le milliardaire russe Sergei Pougatchev, s'est déclaréen cessation de paiement selon le Figaro. Le tribunal de commerce se pencherajeudi sur la situation de Hédiard qui emploie 160 salariés.