EADS évalue entre 1,2 milliard et 1,4 milliard d'euros le coût du retard de l'A400M.
Le retard de l'A400 M d'Airbus va coûter entre 1 milliard 200 millions et 1 milliard 400 millions d'euros au constructeur aéronautique. Des provisions qui seront passées sur les comptes du troisième trimestre qui seront présentés jeudi prochain. Au premier trimestre, le groupe avait déjà passé 352 millions d'euros de provisions pour ces mêmes retards. Ce qui va contraindre le groupe à réviser ses perspectives de résultat d'exploitation pour cette année. Pour Clémence Bounex analyste chez Richelieu Finances ce n'est peut-être pas la dernière mauvaise nouvelle.
Seize mois après la publication des bans, le mariage Arcelor Mittal est enfin officialisé. Non sans provoquer la colère des actionnaires minoritaires qui ont décidé de porter plainte. Ils leur reprochent d'avoir modifié la parité proposée pour échanger les titres, entre la première offre et celle du rachat des minoritaires. Ils comptent donc poursuivre ArcelorMittal et ses administrateurs devant la justice luxembourgeoise. La fusion sera effective le 13 novembre prochain.
Le groupe Bel qui contrôle déjà La Vache qui rit, Apéricube, Kiri et Babybel entre autres, rachète le boursin pour 400 millions d'euros. L'entreprise fait 100 millions d'euros de chiffre d'affaires dont la moitié à l'export et emploie 150 personnes. Lancé en 1963, Boursin était la propriété du groupe anglonéerlandais des cosmétiques et de l'agroalimentaire Unilever depuis 1989. Unilever a annoncé 20 000 suppressions de postes en août dont la moitié en Europe.
Dix jours de plus pour trouver un repreneur pour le chausseur de luxe Charles Jourdan, qui est en redressement judiciaire depuis septembre. Les repreneurs potentiels ont jusqu'au 14 novembre pour affiner leurs propositions. Mais ils ne sont pas sûrs de pouvoir racheter la marque elle même en même temps que l'outil de production. Celle-ci appartient à la filiale suisse du propriétaire, un fonds luxembourgeois.
Ford a reçu trois offres détaillées pour ses filiales britanniques Jaguar et Land Rover qu'il veut vendre. Selon la presse britannique, deux émanent de fonds d'investissement américain et la troisième qui tiendrait la corde du conglomérat indien Tata.
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