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Bureau Véritas fait une grosse acquisition en Amérique latine

En rachetant le Colombien Tecnicontrol, Bureau Véritas gagne en territoires et en compétences
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

Une grosse
acquisition en Amérique latine pour Bureau Véritas

Le groupe français
d'ingénierie vient d'annoncer le rachat de Tecnicontrol, une société
colombienne spécialisée dans les contrôles et l'assurance qualité, notamment
dans le secteur énergétique et minier. Tecnicontrol a été créée il y a presque
quarante ans. Basée à Bogota, elle emploie 1300 ingénieurs. La transaction
inclut les bureaux au Pérou et au Mexique

Didier
Michaud-Daniel, le directeur général de Bureau Véritas 

L'accastilleur Plastimo en redressement judiciaire  

Navimo Plastimo qui
emploie en tout 430 personnes s'est vu accorder une période d'observation de
six mois. La société, spécialisée dans les équipements nautiques a été rachetée
il y a deux ans par son actuel PDG. Elle souffre des difficultés du marché de
la plaisance. Mais aussi de son endettement lié à de nombreuses acquisitions de
petites sociétés du même secteur qu'elle. Elle était en cessation de paiement
depuis début mai.

 

Technicolor Angers
en dépôt de bilan

C'est ce que
redoutaient les syndicats de cette usine qui emploie 330 personnes. Le groupe a
annoncé ce matin en comité central d'entreprise que l'usine était en cessation
de paiement, et qu'elle perd un million d'euros par mois. Les représentants des
salariés ont émis un avis défavorable, estimant que groupe avait les moyens de
soutenir l'usine. Technicolor a annoncé début mai une augmentation de capital
de 150 millions d'euros qui permettra à la banque américaine JPMorgan de
devenir le premier actionnaire de l'entreprise. Pour Angers, Technicolor
cherche un repreneur pour le site, qui est la dernière usine de production du
groupe en Europe. Il a d'ailleurs passé une petite annonce il y a dix jours vantant
la variété des compétences des salariés qui ont changé quatre fois de
production en dix ans... Technicolor souligne que les pouvoirs publics sont
très mobilisés pour d'éventuels projets de reprise. Le FSI s'était dit
intéressé par une prise de participation dans l'entreprise.

 

 

 

Unilever accepte de
renégocier le sort de Fralib

 C'est ce qu'a
annoncé Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif en visite sur
le site de Fralib qui fabrique les thés et les infusions sous les marques Eléphant et
Lipton. Mais le géant anglo-néerlandais a posé ses conditions. Compte tenu des
surcapacités en Europe, Unilever ne sous traitera aucun volume au site. D'autre
part il refuse de vendre ou de céder la marque Eléphant qu'elle possède depuis
40 ans. Cela dit, il renonce à demander l'évacuation de l'usine qui est occupée
depuis deux semaines, par la police.

 

BMW à l'amende en
Suisse

La Commission suisse de la concurrence a infligé une amende
156 millions de francs suisses (130 millions d'euros) à BMW. Il lui est
reproché d'avoir interdit les ventes directes en Allemagne à des acheteurs
suisses soucieux de payer leur véhicule moins cher que dans la Confédération.

Nombre d'importateurs en Suisse fixent des tarifs très
élevés sous prétexte que les Suisses peuvent payer davantage en raison de leur
niveau de vie. Les BMW sont beaucoup plus chères en Suisse que dans le reste de
l'Europe. Ce système est appliqué par nombre de sociétés étrangères. A tel
point qu'une lever de boucliers s'en est suivie depuis plusieurs mois. A cet
aspect des choses vient s'ajouter l'impact de la cherté du franc suisse. Les
différences de change étaient tout simplement encaissées par les importateurs.
La aussi les choses évoluent et des rabais de change sont désormais consentis.

 

 La prime de
l'ancien patron d'Air France dans le collimateur
 

Alors qu'il a dû
quitter la compagnie aérienne pour manque de résultats Pierre-Henri Gourgeon a
droit à une prime de non concurrence de 400 000 euros. Un projet inscrit à
l'ordre du jour de l'assemblée générale d'Air France qui fait hurler les
syndicats. Elle tombe pour le moins mal au moment où la compagnie s'apprête à
supprimer plusieurs centaines d'emplois. A Air France, on indique que le projet
de résolution n'est qu'une ratification technique et que la prime a déjà été
versée il y a plusieurs mois. Et qui s'est ajoutée à son indemnité de départ ou
golden parachute de 1,125 million euros.

 

 

 

 

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