Sécurité routière : la vidéo choc venue de Belgique

C'est l'histoire d'une campagne de sensibilisation qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux... Une vidéo, postée par l'Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) pour alerter face aux dangers d'une vitesse excessive au volant. Vidéo dans laquelle on voit des jeunes gens, qui pensent rejoindre des amis et qui assistent en fait à leur propre enterrement.

Émotions garanties. Depuis lundi, ce film qui dure un peu plus de 3 minutes, a été vu près de 1,7 millions de fois sur YouTube. Un succès fou que l'on ne peut s'empêcher de comparer à celui d'une autre campagne Web, lancée également cette semaine, en France cette fois, par la Prévention routière et intitulée "avant de mourir, je veux..." Une opération participative, moins choc, dont l'idée est de faire comprendre que l'alcool au volant empêche de réaliser ses rêves. Des rêves que les internautes sont invités à partager avec le hashtag #avantdemourir.

Et force est de constater que le retentissement est moindre que celui suscité par nos amis les Belges, à peine quelques milliers de tweets (écouter la chronique de Nadia Daam sur Le Mouv').

On se dit alors que sur Twitter ou sur Facebook, si on veut toucher une audience importante, il faut faire du trash. Une affirmation que nuance Benoît Raphaël, cofondateur de Trendsboard, société spécialisée dans l'analyse des conversations sur les réseaux sociaux.

Vers une application mobile séparée pour la messagerie de Facebook ?

La nouvelle pourrait fâcher de nombreux utilisateurs. Après le rachat du service de messagerie mobile WhatsApp pour 19 milliards de dollars, on commence à y voir plus clair dans la stratégie du géant américain. Facebook a en effet expliqué mercredi qu'il comptait pousser ses utilisateurs sur smartphone à utiliser une application séparée pour dialoguer avec leurs contacts sur son réseau.

Autrement dit, pour continuer à envoyer des messages de façon instantanée à vos amis depuis votre mobile, vous devrez télécharger une deuxième application, Facebook Messenger. Une annonce qui laisse sceptique.