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Avis de tweet-tempête sur L'Express

Une journée sur les réseaux sociaux, en compagnie d'Erwann Gaucher, journaliste et consultant "nouveaux médias". A la Une ce mardi, avis de tweet-tempête sur L'Express.
Article rédigé par franceinfo
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Avis de tempête sur le journal L'Express ! La une de l'hebdo, qui sortira mercredi, a provoqué ce mardi après-midi une véritable avalanche de tweets, globalement très, mais très négatifs.
Tout commence lorsque Christophe Barbier, le directeur de la rédaction tweete lui-même en avant première la fameuse une où l'on voit une série de têtes de mannequins de magasins portant des voiles. Le titre : Islam, le danger communautariste.

Les réactions ne se font pas attendre : " Vous n'en avez pas marre de vos unes moisies", demande Marc Vasseur. " De quoi décrédibiliser encore le journalisme", ajoute Candice Marchal. " Bon là, sérieux, vous n'avez pas l'impression de déconner à plein tubes et de souffler sur les braises" s'indigne Rimbus.

Très vite, le débat enflamme également les discussions entre journalistes présents sur Twitter.
" Désormais, il suffit à L'Express de mettre "Islam" en très gros sur la couverture pour espérer vendre. Triste époque" regrette Pierre Haski, fondateur de Rue89 .

Conclusion de Samuel Laurent, du Monde.fr : " Leurs ventes chutent, donc ils racolent. Pas plus compliqué que ça ".

A tel point que Christophe Barbier devra monter au créneau pour défendre la une de son journal : " Non, la une de L'Express ne jette pas d'huile sur le feu " a-t-il ainsi tweeté avant de poster une vidéo dans laquelle il s'explique : " Elles s'assemblent déjà, les chorales qui aiment hurler à l'islamophobie et vont considérer que notre dossier de Une jette de l'huile sur le feu. Mais L'Express ne peut se taire quand il voit se lever des tempêtes sur le pays, et celle-ci en est une: dans un islam qui cherche encore sa place en France "

Et il ajoute, dans une vidéo mise en ligne alors que la polémique fait rage sur les réseaux :

Cela suffira-t-il à convaincre les twittos ? Pas sûr, quand on voit certaines réactions : "Avant L'Express était un grand magazine. Mais ça c'était avant ".

On en parlait la semaine dernière, le président iranien se met à tweeter

 

Il discute avec Barack Obama par tweet interposé, il répond aux interpellations publiques du fondateur de Twitter.  , le président iranien qui compte plus de 100 000 followers sera-t-il celui qui "ouvrira" l'Iran à la liberté d"utilisation des réseaux sociaux et le web en général ? Rien n'est moins sûr. Hier, le ministre iranien des Télécommunications a écarté toute légalisation de Twitter et Facebook : " Il n'est pas prévu que ces réseaux soient autorisés ", a déclaré Mahmoud Vaezi, cité par l'agence Isna.

Hasan Rouani a beau s'être déclaré pour une libéralisation du web, les choses ne sont pas si simples en Iran. Les 30 millions d'utilisateurs du web que compte le pays ne sont pas encore prêts de pouvoir consulter Twitter, Facebook ou Youtube.

En France, non seulement on peut consulter Facebook, mais on peut même y élire les maires de Paris, de Nantes et de Toulouse ?

Les maires de la nuit en tout cas ! Des pages Facebook viennent en effet d'être lancées pour récolter les candidats à la fonction honorifique de "Maire de la nuit" de ces trois villes. Attention, que les fêtards ne s'emballent pas trop vite, il ne s'agit pas d'élire les meilleurs danseurs, mais, plutôt le représentant de ceux qui font vivre ces villes la nuit : " La mairie, les patrons de bar et les riverains ont tous leurs représentants, pas les consommateurs, qui sont pourtant à la base du système " expliquent les organisateurs.
Une initiative calquée sur celle menée à Amsterdam en 2003.
Alors, à partir du 17 octobre, vous pouvez déposer votre candidature, et le 9 novembre, vous saurez que Julien Moch a été élu.

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