L'affaire Renault est un fiasco et de nombreuses questionsrestent en suspend. En 2011, trois cadres sont suspectés d'avoir perçus despots de vin en échange d'informations confidentielles sur les projets de Renaultdans le domaine de la voiture électrique. C'est ce qui ressort d'une enquêteinterne.Les trois cadres sont mis à pied, mais très vite l'affaire ce dégonfleet il apparaît que Renault a été victime de manipulation. L'enquête esttoujours en cours.Digne d'un polarPour Matthieu Suc, journaliste indépendant et ancien journaliste du Parisien et de France Soir, c'est une affaire digne d'un polar. Fruitde trois ans d'enquête, Renault, nid d'espions (Editions du Moment) propose à travers de nombreuxtémoignages et documents inédits une plongée hallucinante dans une entreprisemythique où les barbouzes manipulent les polytechniciens."Dans le milieu automobile règne une paranoïa, où lasuspicion vis-à-vis du moindre salarié peut amener au licenciement, explique l'auteur. En quatre,cinq ans, une quinzaine de salariés vont être licenciés ou poussés à ladémission par des mises en scène pour les faire craquer. "De nombreuses têtes vont tomber suite à cette affaire, maisCarlos Ghosn reste en place. "L'audit l'a mis hors de cause. On ne lui aposé aucune question, c'est le seul dirigeant qui n'est pas interrogé, et ceuxqui ont été interrogés n'ont eu aucune question sur Carlos Ghosn. Donc, il n'apparaîtnulle part dans l'audit. "