Paris 2024 : pour la sécurisation des Jeux olympiques, le GIGN interviendra uniquement en cas de "crise majeure"
Le GIGN a été créé il y a 50 ans, le 1 er mars 1974. Cette unité d'élite de la gendarmerie en pointe lors des crises ou les prises d'otages sera bien évidemment mobilisée lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. "Le GIGN va intervenir dans le haut du spectre, confie le général Ghislain Réty, qui commande le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), c'est avant tout un travail de sécurisation qui sera fait par les forces de sécurité intérieures, de la sécurité passive, des filtrages, etc... Nous, on interviendrait, je le dis au conditionnel, uniquement en cas de crise majeure, comme une prise d'otages ou une attaque terroriste."
Le parcours de la flamme olympique
Au total, 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés le jour de la cérémonie d'ouverture et plus de 30 000 chaque jour durant les Jeux olympiques."Avec le Raid et la BRI nous avons, pour les JO, raisonné en une seule unité. Au lieu d'avoir trois unités avec des compétences territoriales, on va mettre toutes nos capacités et nos moyens en commun. On s'est réparti les départements et les différents sites des épreuves, indique-t-il. Pour la cérémonie d'ouverture, par exemple, le GIGN sera, selon le Général Ghislain Réty, sur les bateaux, le Raid et la BRI à d'autres endroits.
Le parcours du relais de la flamme olympique a également fait l'objet d'une répartition avec les autres unités. "On sera dans le cortège qui va escorter la flamme. On ira même la chercher à Athènes puisqu'on va sécuriser une partie du Belem." Le Belem, un navire de trois-mâts, et son équipage sont en effet chargés de transporter la flamme olympique depuis Athènes jusqu'à son arrivée à Marseille le 8 mai.
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