Cet article date de plus de dix ans.

Leonetti : une loi ne doit pas être refaite "parce qu'on va devant les tribunaux"

Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes, à l'origine de la loi de 2005 relatives aux droits des malades et à la fin de vie évoque sur France Info le dossier Vincent Lambert. Le Conseil d'Etat le réexamine ce vendredi.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jean Leonetti était l'invité de France Info ce vendredi © Maxppp)

France Info recevait ce vendredi Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes à l'origine de la loi de 2005 relatives aux droits des malades et à la fin de vie. Une occasion d'évoquer deux dossiers : le cas Vincent Lambert et l'affaire du docteur Bonnemaison.

Vincent Lambert se trouve dans un état végétatif depuis six et fait l'objet d'une bataille au sein de sa famille. Le Conseil d'Etat doit trancher ce vendredi sur son maintien en vie.  Mais pour Jean Leonetti, cette décision de justice ne doit pas remettre en cause tous les cas. "Le Conseil d'Etat va statuer avec beaucoup d'équilibre et il ne faudra pas en tirer des conclusions ", a-t-il déclaré. Il ajoute que "qu'une loi ne doit pas être refaite parce qu'on va devant les tribunaux ".

Concernant le dossier du docteur Bonnemaison, jugé en ce moment pour avoir donné la mort sept patients, Jean Leonetti a estimé qu'il s'agisssait d'un homme "qui s'était trouvé dans une impasse, dans des circonstances très particulières ". Le docteur Bonnemaison a "donné la mort à des personnes qui n'ont rien demandé ", et ce n'est donc pas "le procès de l'euthanasie " (et donc quelqu'un qui demande à mourir). Il réfute donc l'idée d'une loi "qui pourrait dire que sur simple appréciation personnelle, un médecin peut abréger la vie d'un patient inconscient qui ne lui demande pas ". Il a répété, comme il l'avait fait au procès du docteur où il était entendu mardi, que le médecin de Bayonne n'était "pas un assassin ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.