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Jean-Robert Baroux veut "mettre un point final au livre de Brétigny"

Il y a un an, le 11 juillet 2013, avait lieu la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge. Jean-Robert Baroux est l’un des rescapés. Il n'a toujours pas repris le train.
Article rédigé par Mathilde Munos
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min
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"J’ai une sorte de nausée quand je passe à côté d’une gare ou quand je vois des voies de chemin de fer. La blessure psychologique est profonde : je me suis retrouvée en face de deux morts. Ce sont des images que l’on n’efface pas comme cela, " explique Jean-Robert Baroux.

 

Durant cette année, Jean-Robert Baroux a eu de nombreux contacts avec la SNCF. "Je pense que la SNCF nous a choyés car elle a très envie de fermer ce dossier qui est très embarrassant pour eux. Maintenant, avec le temps j’aimerais mettre un point final au livre de l’accident de Brétigny. Je me suis porté partie civile pour que mon avocat puisse avoir toutes les pièces de ce procès."

 

L’accident de Brétigny-sur-Orge a fait sept morts, et 32 des 177 passagers qui ont déclaré avoir subi un préjudice corporel ou psychologique ont accepté une offre d'indemnisation proposée par la SNCF. Jean-Robert Baroux en fait partie.

 

"C’est un dossier délicat car on a signé un protocole de confidentialité par rapport aux engagements que l’on peut avoir vis-à-vis des assurances. J’ai vraiment envie de fermer le dossier et je ne veux pas traîner avec des choses qui me rappellent ce moment effroyable. "

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