Paris 2024 : le sprint non-voyant, "c'est comme une danse à deux"

À l'occasion des JOP de Paris 2024, des athlètes nous initient à un geste ou aux règles d'une discipline olympique. Dans cet épisode, Timothée Adolphe, vice-champion paralympique à Tokyo en 2021 et son guide Charles Renard, expliquent les règles du sprint non-voyant en athlétisme.
Article rédigé par Clara Lecocq Reale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Timothée Adolphe et son guide Charles Renard décroche la médaille de bronze du 100m non-voyant lors des mondiaux paralympiques d'athlétisme à Paris. (HERVIO JEAN-MARIE / KMSP / AFP)

"C'est un 100 mètres classique, c'est-à-dire qu'on part en starting-block, on a cette phase de création de vitesse, puis après il va falloir les casser sur la ligne, explique Timothée Adolphe, vice-champion paralympique à Tokyo en 2021, aux côtés de son guide Charles Renard. Le truc c'est qu'il faut le faire à deux en étant parfaitement synchronisé pour être le plus efficace possible. Le moindre décalage va créer de la perte de vitesse".

L'athlète passe la ligne avant son guide

L'athlète le voit comme "une danse à deux" : "Ça peut être aussi assimilé à de la natation synchronisée. Nous, on est relié par un lien qu'on a au niveau des doigts. Ta jambe gauche est devant quand ton bras droit est devant. L'autre est obligé de faire exactement l'inverse".

Il termine : "On doit toujours être attaché du point A au point B. Et c'est toujours l'athlète qui passe la ligne avant le guide".

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