Vacances de la Toussaint : la SNCF fait le plein
Si vous prenez le train à l’occasion de ces vacances de la Toussaint, vous ne serez pas seuls ! La SNCF a vendu plus de quatre millions de billets TGV pour cette période de congés.
Inquiets de ne pas trouver d’essence à cause du conflit dans les raffineries les Français se sont tournés sur le train. La SNCF a vendu près de quatre millions TGV, Ouigo et Intercités, dont un quart ces derniers jours. Même si la situation s’améliore dans les stations-service, elle dit ne pas enregistrer d’annulations.
La SNCF profitait déjà d’une dynamique très forte. Cet été, les trains ont aussi fait le plein, avec une quinzaine de millions de billets écoulés. La fin de l’année s’annonce tout aussi prometteuse. À peine les réservations ouvertes pour les fêtes, il y a 15 jours, le site connaissait une affluence record, faisant même bugger l’application, la plateforme de réservations : 30 billets vendus par seconde le premier jour de l’ouverture des ventes, soit l’équivalent de trois TGV remplis toutes les matinées.
Les billets restent chers
Le ferroviaire est l’un des premiers consommateurs d’électricité du pays et avec des prix de l’énergie qui augmentent, la facture de la SNCF explose. Le surcoût est estimé à près de deux milliards en 2023. L’an prochain, la hausse du prix des billets semble donc inévitable. C’est ce qu’a dit le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, en septembre dernier. On ne sait pas encore de combien mais ça pourrait aller jusqu’à 10%.
Mardi 18 octobre, les syndicats CGT et SUD Rail ont rejoint la journée interprofessionnelle mais pour l’heure, pas de nouvelles grèves prévues. Il faut cependant être prudents, car il y a fin novembre des élections professionnelles dans l’entreprise. Les syndicats peuvent être tentés de montrer les muscles à l’approche de ce scrutin.
Même si les cheminots ont été augmentés de 5,8% selon la direction cette année, la question des salaires reste sensible, tellement sensible que le DRH de la compagnie a proposé aux organisations, pas plus tard que cette semaine, d’avancer les traditionnelles négociations salariales, histoire de déminer une éventuelle grogne sociale.
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