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Le décryptage éco. Les prix de l'immobilier toujours plus haut en 2017

Le marché de l'immobilier se porte bien, avec un volume de transactions particulièrement élevé dans l'ancien. Le décryptage de Fanny Guinochet.

Article rédigé par franceinfo - Fanny Guinochet (L'Opinion)
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Panneau de vente posé sur la rambarde d'une fenêtre. (ERIC PIERMONT / AFP)

Les ventes d'immobilier se sont très bien portées l'an passé. Plus 17% de hausse des prix en seulement un an à Bordeaux, grâce entre autres à l’arrivée du TGV, +7,7% à Lyon, +5,8% à Nice, +4,2% à Toulouse et +6% à Paris : les prix ont beaucoup augmenté si on prend la moyenne nationale la progression a été de 2,6%. C’est ce que montrent les données du réseau immobilier Guy Hoquet
mais celles de aussi la plateforme meilleurstaux.com. Les agents immobilier sont ravis : 2017 a été un cru exceptionnel.

Des records de vente ont été également battus avec un nombre incroyable de transactions : en 2017, on a frôlé le million de ventes, rien que pour les maisons et appartements anciens. Les délais se sont aussi beaucoup raccourcis. Il faut compter trois mois pour une vente en province, à peine deux mois à Paris, où certains biens s’arrachent même en quelques jours.

Des disparités importantes d'un quartier à l'autre

Les propriétaires peuvent donc être satisfaits. Tout dépend quand même où vous avez votre bien parce qu’il y a de gros écarts entre Paris et les régions. A Paris, l’immobilier était déjà quatre fois plus cher que la moyenne nationale et la course folle continue. Le prix au mètre carré a progressé trois fois plus vite qu’en province. Il y a aussi des disparités importantes entre les villes et même au sein d’une même agglomération, où on constate de gros écarts entre les quartiers.

Cela dépend aussi du type de bien. En Ile-de-France, les prix au mètre carré des appartements ont augmenté de 5,4% alors que les maisons ont pris plus de 1,8%. Cela s’explique aussi parce que les maisons sont tellement rares dans la capitale, qu’elles étaient déjà à des prix très élevés. En revanche, dans les zones rurales, les prix sont restés assez stables.

Le marché est quand même porté par des conditions de financement toujours très favorables. L’année dernière, les taux d’intérêt sont restés bas. Les experts restent très optimistes pour l’année 2018. D’autant qu’avec la reprise, de nouveaux acheteurs pourraient arriver sur le marché, des expatriés, des chômeurs qui ont retrouvé un job. Les prix pourraient continuer à augmenter et les villes qui sont restées à la traîne, comme Montpellier (−1,9%) ou Lille (0,2%), pourraient, cette fois, en bénéficier.


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