Coupe du monde 2022 : quel impact sur l'économie en cas de victoire des Bleus ?
Un succès populaire... et économique. Le mondial de football donne un véritable coup de fouet aux ventes de certains produits. Le premier, c’est évidemment le maillot de football, que ce soit celui de l’équipe de France, mais aussi du Maroc. Les ventes explosent à tel point qu’on craint des ruptures de stock.
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L'autre article star de cette Coupe du monde : c'est le téléviseur. Plus de 17 millions Français samedi dernier devant le petit écran, et ça se voit dans les chiffres. Par exemple, la Fnac, ou encore Darty, enregistre deux fois plus de ventes que d’habitude. La marque note aussi une hausse importante des ventes de tireuses à bières, 73 % par rapport à la semaine passée. Les machines à glaçons trouvent aussi preneurs, 30 % de hausse.
Le jeu de cartes "Uno"
Il y a un effet sur les produits dits "conviviaux". Les deux derniers jours de match où les bleus ont joué, Carrefour a, par exemple, enregistré 17 % de ventes en plus sur les chips et biscuits apéro. Plus inattendu : le jeu de cartes "Uno". Ses ventes sont dopées car les Bleus ont confié y jouer à leurs heures perdues. Les célèbres vignettes Panini s’arrachent aussi, mais quand même moins que lors des autres Coupes du monde.
Toutes les marques font le constat : la consommation reste quand même contenue. La faute, bien sûr, à la hausse des prix. Selon le cabinet IRI, par rapport à l'année dernière, c'est 14 % de plus pour le prix du popcorn, 13 % pour les pizzas, 8 % pour la bière. Et puis, la saison n’est pas très bonne. Les restaurateurs, les gérants de bars le disent : l’hiver incite moins à faire la fête que l’été.
Juste avant Noël en plus, les budgets sont aussi serrés. Et d'ailleurs, une Coupe du monde et une victoire des bleus ne changent pas la donne. Certes, ça donne le moral aux Français mais, selon le cabinet Astères, pas significativement pour qu’ils se laissent aller à dépenser à tout va. Finale de 2006, victoire de 2018, ou même de 1998 n’ont pas entrainé un bond notable de la consommation des ménages. Ce qui influe, c’est surtout la conjoncture économique : le football a donc des limites.
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