Peut-on encore faire confiance aux syndicats ?
Eric Decouty dit qu'il s'est passé quelque chose d'assez incensé hier, de mémoire d'observateur des affaires politico-financières, c'est la première fois que l'on voit un corrupteur présumé venir à la barre et dire "oui, j'ai versé 16 millions d'euros à des syndicats". Sont touchés les cinq grosses centrales et les syndicats étudiants et le CNPF de l'époque. Il faut que Denis Gautier Sauvagnac en dise plus! dire des noms! dire comment!
Marie-Eve Malouines dit que c'est une accusation, ce n'est pas une révélation, c'est dire "j'ai donné de l'argent à mes rivaux" et qui se trouvé discrédité? les rivaux de l'UIMM au niveau syndical. Marie-Eve Malouines trouve cela assez incroyable de dire " j'ai corrompu et donc j'ai donné de l'argent à des corrompus ", mais le corrupteur n'a pas à justifier qui, quand, comment, pourquoi, c'est une forme de jeter le soupçon sans donner d'explication à bon compte. le résultat est que ça jette l'opprobe sur les syndicats.
François Dorcival estime que la fameuse fluidification des relations sociales, c'est l'origine même de la mise en cause de l'UIMM et de son patron de l'époque Denis Gautier Sauvagnac et quant à la somme, elle était connue également. Elle était connue par la justice, depuis 2007. Et donc ces 16 millions ont été dépensés pendant un certain nombre d'années, mais en réalité depuis 40 ans ce système fonctionnait.
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