Le lourd passé fasciste en Espagne et en Italie
Le lourd passé fasciste pèse toujours en Italie et en en Espagne. Il est source de divisions et de polémiques chez les Italiens avec des nostalgiques embarrassants notamment pour le gouvernement de Giorgia Meloni. En particulier au sein de son parti Fratelli d’Italia, issu des post-fascistes, l’exemple le plus marquant est celui du président du Sénat qui multiplie les propos gênants sur le fascisme, s’adonnant notamment à une relecture des épisodes historiques qui fait scandale. Au sujet d’un des plus gros massacres d’Italiens perpétré par les nazis à Rome, Ignazio La Russa a sous-entendu qu’il s’agissait de représailles imputables aux résistants italiens qui avaient mené la veille une attaque contre les forces d’occupation allemandes…
Les phalangistes en Espagne
L'Espagne a de son côté exhumé, lundi 24 avril, le corps de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur du mouvement fasciste de la Phalange, qui reposait dans un mausolée près de Madrid connu pour avoir également abrité les restes de l'ancien dictateur Francisco Franco. Une exhumation qui découle de l'entrée en vigueur en octobre de la loi de "Mémoire démocratique", du gouvernement de gauche, qui vise entre autres à faire de l'ancien mausolée Valle de los Caídos, au nord de Madrid, un lieu de mémoire sur cette sombre période. Une grosse centaine de phalangistes étaient au rendez-vous devant le cimetière. Des phalangistes qui ont notamment scandé des slogans franquistes et le nom de leur grand inspirateur.
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