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La lutte contre le cyberharcèlement en Chine et en Irlande

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par Sébastien Berriot - Laura Taouchanov
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Une jeune fille et son smartphone. (MANUEL BREVA COLMEIRO / MOMENT RF VIA GETTY IMAGES)

Après le suicide d'une collégienne, Lindsay, victime de harcèlement au collège et sur les réseaux sociaux, le gouvernement promet une grande campagne de prévention contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. Et ce, dès la rentrée. Un fléau qui n'a pas de frontière.

>> Harcèlement à l'école : quelles sanctions judiciaires, quels dispositifs d’accompagnement ?

En Chine, les autorités ont décidé de durcir le ton contre le cyberharcèlement. Police et justice chinoises viennent de présenter un nouveau projet pour faire face à un phénomène qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Les principales autorités judiciaires et policières viennent de présenter de nouvelles propositions pour mieux sanctionner tous ceux qui utilisent le Net pour répandre des rumeurs, rabaisser des personnes, porter atteinte à leur réputation. Dans les cas les plus graves, les internautes qui s'attaquent de manière violente à des personnes en ligne et qui divulguent leur vie privée seront tenus désormais pénalement responsables. Une peine a d'ailleurs été créée, pouvant aller jusqu'à trois ans de prison ferme.

En Irlande, le combat d'une mère après le suicide de sa fille harcelée pourrait là aussi donner lieu à une grande avancée. La jeune femme avait 21 ans. Elle s'appelait Nicole Fox, ou Coco pour ceux qui la connaissaient bien, elle venait de Dublin et s'est donné la mort en 2018, après avoir été maltraitée physiquement, mais aussi virtuellement sur Internet. L'Irlande a adopté en 2021 la loi Coco, qui prévoit jusqu'à sept ans d'emprisonnement pour toute personne qui distribue ou publie des images intimes d'une personne sans son consentement.

Les numéros de signalement des situations de harcèlement (3020) et de cyberharcèlement (3018). (MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE)

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