Cet article date de plus d'un an.

Guerre en Ukraine : la mort du journaliste Arman Soldin vue du Japon et des États-Unis

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par Loïc Pialat, franceinfo - Karyn Nishimura
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le journaliste Arman Soldin, dans la région de Kiev, en Ukraine, en mars 2022. (SERGEI SUPINSKY / AFP)

Le décès du journaliste français Arman Soldin, mardi 9 mai en Ukraine, rappelle les dangers que courent les reporters sur place. Si les journalistes japonais gardent leurs distances avec le terrain de guerre, les américains, eux, mobilisent des budgets importants.

>> Mort du journaliste Arman Soldin en Ukraine : le Parquet national antiterroriste ouvre une enquête en France pour "crimes de guerre"

Au Japon, le gouvernement donne des consignes strictes pour que les journalistes ne se rendent pas en Ukraine compte tenu du danger. Et, même s'ils ont le choix, les grands médias n’envoient pas leurs équipes sur le front et préfèrent utiliser les informations des agences de presse comme l’AFP, où travaillait Arman Soldin. Certains journalistes indépendants qui décident de leur propre initiative d’aller couvrir une guerre le font à leurs risques et périls. 

Au contraitre, les États-Unis se démarquent par les moyens déployés pour envoyer des reporters sur les terrains de guerre. Le gouvernement américain ne paie officiellement pas de rançon, la sécurité des journalistes reste donc la priorité de leurs employeurs. Les équipes sont accompagnées d’un agent de sécurité, et parfois d'un médecin. En parallèle, Hollywood s’est emparé de la figure du reporter de guerre dès les années 1980 avec des films comme Salvador d’Oliver Stone ou Under Fire avec Nick Nolte.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.