Énergie : les actionnaires mobilisés pour le climat au Royaume-Uni et aux États-Unis
Quelques centaines de manifestants ont tenté, vendredi 26 mai, de perturber la tenue de l'assemblée générale des actionnaires de TotalEnergies pour dénoncer l'impact écologique des activités du groupe français dans les énergies fossiles. Des accrochages ont opposé certains de ces manifestants aux forces de l'ordre protégeant l'accès à la salle Pleyel, à Paris.
Des actionnaires activistes
Au Royaume-Uni, Shell, autre grand groupe pétrolier, a également connu une assemblée générale mouvementée. La réunion qui se tenait à Londres mardi a pris près d'une heure de retard. Des militants anti-énergies fossiles ont émergé dans les rangs des actionnaires installés dans la salle, d'autres étaient également présents à l'extérieur. Ces actionnaires activistes, c’est comme ça qu’on les définit, ont investi dans le capital de Shell, justement pour pouvoir assister à cette assemblée et la perturber. Le président du groupe n’a d'ailleurs pas réussi à faire taire ces opposants.
Sauver la planète, c'est le credo de Jeremy Grantham, un investisseur britannique de 84 ans dont la société de gestion d'actifs est basée à Boston. Il a par le passé prédit les crises les plus graves, voyant venir avant l'heure l'éclatement la bulle spéculative japonaise en 1986, ou la crise financière de 2008. Il estime que la prochaine crise sera liée à l'environnement. Ce milliardaire investit chaque année une partie de sa fortune dans des programmes de recherche ou dans des start-up telles que QuantumScape qui fabrique des batteries au lithium pour les voitures électriques.
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