Depuis le retour de Benyamin Nétanyahou au pouvoir, quelles relations diplomatiques entretient Israël avec les États-Unis et les pays arabes
Cette année déjà 153 Palestiniens civils, combattants ou terroristes ont été tués ainsi que 20 Israéliens, essentiellement civils. Le cycle de violences a accéléré il y a six mois avec l'installation du gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël. Benyamin Nétanyahou est revenu au pouvoir en faisant alliance avec une extrême-droite radicale provocatrice et surtout très anti-palestinienne. Mais de l'autre côté, en interne en Cisjordanie l'Autorité palestinienne est largement discréditée, corrompue, impopulaire, autoritaire.
Aux États-Unis, l'allié historique d'Israël, l'administration Biden condamne régulièrement les initiatives israéliennes, comme la visite sur l'esplanade des mosquées, ou la poursuite de la colonisation. Elle s'inquiète aussi des projets de réforme du système judiciaire en Israël.
Il n'y a pas qu'avec les États-Unis que la situation est plus délicate. Du côté des pays arabes, les relations avec Israël se sont également clairement refroidies. Le temps des accords Abraham en 2020 et de la normalisation des relations diplomatiques avec Les Émirats arabes Unis, Bahreïn, le Soudan ou le Maroc semble révolu. Les échanges commerciaux restent florissants mais depuis le retour de Benyamin Nétanyahou, les signes de tension se multiplient.
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