Couronnement de Charles III : l'attachement à la monarchie britannique s'effrite en Australie et au Canada
Malgré la pluie et un certain manque d'enthousiasme populaire entourant cetté cérémonie que le Royaume-Uni n'avait pourtant plus connue depuis 70 ans, des dizaines de milliers de personnes se sont massées, samedi 6 avril, à Londres, lors du courronnement, pour apercevoir le roi Charles III et la reine Camilia, depuis le mythique balcon du palais de Buckingham après son sacre à l'abbaye de Westminster. Charles III est non seulement roi du Royaume-Uni mais aussi de 14 pays du Commonwealth allant du Canada à l'Australie.
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À 18 000 kilomètres de Londres, ce rattachement à la couronne britannique reste important pour une partie de la population australienne. Mais cette part semble de plus en plus réduite et concerne surtout des personnes de plus en plus âgées. Des habitants trouvent au contraire complètement absurde que Charles III soit le roi de l’Australie. Certains élus jugent carrément floklorique le fait que le gouverneur général d'Australie ainsi que le Premier ministre doivent jurer fidélité et obéissance au roi.
Au Canada, l’appui à la monarchie s’effrite également. Selon un sondage, seulement une personne sur quatre pense que le Canada devrait rester une monarchie. Et trois sur cinq s’opposent même à ce que le fils d’Élizabeth II devienne roi du Canada. Les liens avec la Grande-Bretagne se distendent depuis la Seconde Guerre mondiale. L’économie canadienne a gagné ses lettres de noblesse, mais aussi se rapproche davantage des États-Unis.
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