Cet article date de plus de cinq ans.

Municipales : la République en Marche veut choisir son candidat pour Paris juste après les européennes

La Commission nationale d'investiture du parti présidentiel devrait se prononcer une à deux semaines après le scrutin européen sur toutes les communes de plus de 9 000 habitants. Autrement dit : Paris ne sera pas traité différemment.

Article rédigé par franceinfo, Lorrain Sénéchal
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La façade de l'Hôtel de ville de Paris, en avril 2007. (CHICUREL ARNAUD / HEMIS.FR / AFP)

La République en marche mettra en place sa commission nationale d'investiture pour les municipales en juin, sans doute une à deux semaines après les européennes, pour toutes les communes de plus de de plus de 9 000 habitants, d'après un cadre de la République en marche en pointe sur le dossier. Cela veut dire que Paris ne sera pas traité différemment. Et c'est important : c'est ce que réclame Benjamin Griveaux, l'ancien porte-parole du gouvernement, qui veut éviter que le match s'installe, analyse un candidat.

Ses adversaires s'appellent Mounir Mahjoubi, Cédric Villani, Hugues Renson et Anne Lebreton. Certains d'entre eux veulent encore croire qu'une désignation exceptionnellement plus tardive pour Paris est possible. "Les résultats des européennes vont jouer", veut croire l'entourage d'un candidat.

Le transfuge du jour

Andréa Kotarac, conseiller régional France Insoumise en Auvergne-Rhône-Alpes, et surtout un proche conseiller de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle, va voter Rassemblement national aux européennes. La patronne du parti d'extrême droite Marine Le Pen estime sur France 2 qu'"il y en aura sûrement d'autres. Une partie des électeurs de la France insoumise sont des souverainistes. Or aujourd'hui, les dirigeants du parti ont abandonné ce souverainisme".

Andréa Kotarac est "exclu séance tenante" de la France insoumise, annonce sur franceinfo le député Adrien Quatennens. "Kotarac est le nom d'une boule puante de fin de campagne. Un coup monté", s'emporte sur Twitter Jean-Luc Mélenchon.

Les petits candidats se rebiffent

Ceux qui sont sous les 5% dans les sondages, relégués en deuxième partie de soirée par France 2 et France Inter, qui organisent un débat le 22 mai prochain. Ian Brossat le communiste dépose un recours devant le CSA le gendarme de l'audiovisuel. Jean-Christophe Lagarde de l'UDI, Benoît Hamon du mouvement Génération.s, et Nicolas Dupont-Aignan de Debout la France, organisent une conférence de presse commune devant le siège de France Télévisions en fin de matinée, une alliance pour le moins hétéroclite.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.