Michel-Edouard Leclerc bientôt entendu par une commission d’enquête parlementaire
Une commission d'enquête sera lancée aujourd'hui à l'Assemblée nationale pour faire le point sur les ratés de la loi EGalim.
La loi EGalim, promulgée en octobre, devrait permettre de mieux rémunérer les producteurs. Cela fonctionne pour la filière du lait d’après le rapporteur de cette loi, le marcheur Jean-Baptiste Moreau, mais cela ne marche pas du tout pour la viande par exemple. Le député LREM explique que certains distributeurs ne jouent pas le jeu, ils augmentent les rémunérations pour 2% seulement des producteurs locaux et ils étranglent les autres. Il pense à Michel-Edouard Leclerc, avec qui il s’est écharpé par médias interposés. Jean-Baptiste Moreau a hâte de l’entendre en commission. "L’occasion de mettre le PDG en face de ses contradictions", dit-il.
Les auditions seront publiques, tout le monde sera entendu : producteurs, industriels et distributeurs.
La phrase du jour est un mot
"Renaissance" : c’est le nom de la liste de la majorité pour les européennes.
Les 30 premiers noms de la liste seront dévoilés aujourd’hui. On sait déjà qui sera numéro 1, c’est l'actuelle ministre des affaires européennes Nathalie Loiseau. En numéro 2, LREM a recruté l’écologiste Pascal Canfin, ex-patron du WWF. En numéro 3, il y aura une représentante des alliés du Modem, l’eurodéputée Nathalie Griesbeck. Sur cette liste il y aura aussi des juppéistes : Gilles Boyer, Fabienne Keller, élue Agir. Mais aussi des gens issus de la société civile.
La note du Brief
Un forfait et un hors-jeu.
Le forfait c’est celui du NPA d’Olivier Besancenot. Il annonce dans un communiqué qu’il n’aura pas de liste aux européennes, faute d’argent. Le parti anticapitaliste avait lancé une souscription pour récolter un million d’euros, sans succès. Du coup il va soutenir la liste de Lutte Ouvrière emmenée par Nathalie Arthaud. Pas rancunier le NPA, puisque LO avait refusé de faire une liste commune avec eux.
Le hors-jeu, c'est celui d’Adrien Quatennens. Le député de LFI refuse de venir déjeuner à l’Elysée vendredi. Emmanuel Macron a invité les élus des Hauts-de-France dans le cadre du grand débat national et les insoumis refusent d’y participer. Dans une lettre adressée au président de la République, le député du Nord écrit : "Je ne souhaite pas donner de crédit à un dispositif qui, de mon point de vue, sert vos intérêts particuliers et pas ceux du peuple français."
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