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Le brief politique. Nicolas Dupont-Aignan profite de la guerre entre le FN et les Patriotes

La guerre fratricide entre le Front national de Marine Le Pen et le mouvement Les Patriotes de Florian Philippot semble favorable au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Nicolas Dupont-Aignan à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), le 27 novembre 2017. (MAXPPP)

"Il se passe quelque chose", constate Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, qui se réjouit que la guerre entre le FN et Les Patriotes profite à son mouvement. Il a remarqué qu’il avait grignoté des points après le premier tour des législatives partielles à Belfort et dans le Val d’Oise. "Philippot et Le Pen s’entretuent et c’est nous qui récoltons", analyse un proche de Nicolas Dupont-Aignan qui parle d’un transfert des voix du FN vers Debout la France.  

Opération d'union des "amoureux de la France"

Sur le terrain, le parti souverainiste Debout la France a lancé une vaste opération d’union des droites sous le label , "les amoureux de la France". Nicolas Dupont-Aignan prévoit un meeting à Nice le 9 février. Il raconte qu’il reçoit énormément d’appels de cadres du FN qui s’inquiètent de cette guerre fratricide, et qui veulent le rejoindre. Au Front national, le vice-président reconnaît avoir constaté du mouvement, mais que l'hémorragie est encore loin.      

La note du brief

La note du jour est un carton rouge donné par Alain Juppé aux Républicains. Le maire de Bordeaux s’est mis en retrait de son parti mais n’a pas pu s’empêcher de commenter les sifflets adressés à Valérie Pécresse ce week-end au conseil national. "Un parti qui siffle l’une de ses principales responsables, ce n’est pas un parti qui est en bonne santé", estime Alain Juppé. Lui aussi avait été copieusement sifflé dans sa ville, en 2014, pendant un meeting de Nicolas Sarkozy.        

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