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Le brief politique. L’exécutif reconnaît des "ratés" dans l’affaire Benalla

L’Elysée admet une "mauvaise appréciation des évènements" lors de l’affaire Benalla, tandis que des proches du Premier ministre estiment qu’une réaction "plus claire" aurait pu empêcher son embrasement médiatique.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Alexandre Benalla lors de son audition par la commission d'enquête au Sénat, le 19 septembre 2018. (BERTRAND GUAY / AFP)

L’affaire Benalla aurait connu des ratés dans son traitement, reconnaît désormais l’exécutif : un conseiller très proche du Premier ministre pense ainsi qu’une réaction "plus claire" au tout début de l’affaire aurait "empêché tout cela"… Même son de cloche à l’Elysée, où un proche du chef de l’Etat admet "une mauvaise appréciation des évènements". Marianne annonce qu’Emmanuel Macron va s’exprimer au mois d’octobre, probablement dans une interview à la télé. "Un format long, ça ne sera pas un 20h", explique un conseiller du président, cité par l’hebdomadaire. L’Elysée précise à franceinfo qu’à ce stade, "rien n’est décidé et que si le président s’exprime, il ne parlera pas de l’affaire Benalla" 

La note du brief

La note du jour est un 18/20 pour Cécile Duflot : bonne joueuse, elle a salué la fin du verrou de Bercy, voté jeudi (on n'aura plus besoin du feu vert du ministère pour engager des poursuites contre les grands fraudeurs). Cécile Duflot avait plutôt l’habitude de taper sur le gouvernement.
Par ailleurs, du nouveau à propos du faux pas d’Agnès Buzyn (qui s’était énervée contre un député Insoumis en disant qu’il se nourrissait de la misère). Or le député en question a été au RSA : la ministre de la santé s’est excusée auprès de Jean-Hugues Ratenon.    

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