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Le brief politique. Les révélations des "Paradise Papers" au cœur des critiques de l'opposition

Après les révélations des "Paradise Papers" sur l’évasion et fiscale, l’opposition s’empare du sujet. Pour Jean-Luc Mélenchon, le gouvernement traîne des pieds, tandis que le patron des Patriotes, Florian Philippot, reproche à Emmanuel Macron de plier face à l’Europe.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ICIJ a publié, dimanche 5 novembre, les premières révélations de sa nouvelle enquête, "Paradise Papers". (MAXPPP)

Après les révélations des "Paradise Papers" sur l’évasion fiscale, l’opposition s’empare du sujet. Le gouvernement n’en fait pas assez, cela ne date pas d’hier et ça continue aujourd’hui d’après Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la France insoumise accuse Emmanuel Macron de traîner des pieds. "Toute lutte est entravée par une mauvaise volonté, une sorte de traînage de patins systématique chaque fois qu’il est question de lutte contre la fraude fiscale", s'indigne Jean-Luc Mélenchon. 

À l’extrême droite, les critiques visent aussi l’exécutif. Le patron des Patriotes, Florian Philippot, reproche à Emmanuel Macron de plier face à l’Europe. "C’est la faute à l’irresponsabilité de nos gouvernements", dénonce-t-il. Et d'ajouter que "d’ailleurs beaucoup de ces paradis fiscaux qui sont en fait des enfers pour l’économie réelle, sont au sein de l’Union européenne".

Ce n'est pas l'avis de la vice-présidente de la commission des finances à l’Assemblée nationale, la députée LREM Emilie Cariou. "La France est moteur dans la lutte contre la fraude fiscale et l’évasion fiscale", souligne Emilie Cariou. Selon elle, tous les textes qui sont négociés au niveau de l’OCDE et de l’Union européenne, sont poussés très fortement par la France.

La note du Brief

Un 17/20 pour les initiatrices de la pétition contre les violences sexuelles qui ne lâchent rien. La secrétaire d’Etat Marlène Schiappa leur a dit que tout ce qu’elles demandaient était déjà prévu. C’est faux, répondent elles. D'ailleurs, elles réclament toujours un rendez-vous avec le président de la République. Alors renseignement pris, elles ne seront pas reçues par Emmanuel Macron, mais le chef de l'Etat participera à la journée contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre prochain.

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