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Le brief politique. Il y aura bientôt un deuxième parti français de droite au sein du PPE

Les Constructifs d’Agir ont postulé pour intégrer le Parti populaire européen, le groupe le plus important du Parlement européen.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Hémicycle du parlement européen à Bruxelles.  (MAXPPP)

C’est l’info du brief. Les Constructifs d’Agir ne veulent pas laisser le champ libre aux Républicains. Ils ont postulé il y a une semaine pour intégrer le Parti populaire européen, une coalition de centre-droit, première force au Parlement européen. Et c’est en bonne voie d’après un responsable d’Agir. Ils devraient intégrer le groupe dans les jours qui viennent. Et pourquoi c’est important pour eux ? Parce qu'ils espèrent attirer les élus LR qui ne veulent pas rester dans le parti de Laurent Wauquiez. En ligne de mire évidemment, il y a les européennes dans un an. 

Début de la grève à la SNCF

Les cheminots débutent lundi 2 avril à 19h leur mouvement de "grève perlée" contre la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement. Un nouveau concept : une grève en pointillés, deux jours de grève tous les cinq jours, et cela pourrait durer des mois. Pour la ministre des transports, "rien ne justifie ce mouvement". Elisabeth Borne a fait un pas vendredi en renonçant aux ordonnances sur l’ouverture à la concurrence et les discussions vont se poursuivent, affirme le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin : "Nous ne sommes pas des idéologues. Nous ferons une ouverture à la concurrence progressive. Nous faisons une concertation sur le statut, ce sera peut-être la semaine prochaine, de l’entreprise SNCF. Et puis il y aura le moment sur le statut. Et il faut toujours continuer à discuter', a-t-il déclaré sur LCI dimanche.

L’opposition derrière le mouvement

Mais pour le député Insoumis François Ruffin, ce n’est pas une vraie négociation. Il pense que ce combat dépasse largement les cheminots : "Que sont les cheminots de la SNCF ? La possibilité d'être une digue pour les autres, de dire stop, parce qu'on sait très bien que dans le privé avec la loi Travail, les gens ont des difficultés à se mobiliser, ils sont peu syndiqués, ils ont peur de ce qui peut leur arriver dans leur entreprise. Mais on peut espérer que les cheminots soient une digue pour le reste de la société", a-t-il dit sur BFM TV.

La France insoumise, le Parti Communiste et le PS sont derrière les cheminots. L'extrême droite aussi ! Florian Philippot est de toutes les manifestations pour défendre les cheminots. Pour le président des Patriotes c’est aussi une question qui dépasse le cas de la SNCF : "Je soutiens tout à 100% parce que c’est extrêmement grave et qu’évidemment il faut se mobiliser. L’essentiel de la réforme, c’est que c’est la libéralisation voulue par l’Union européenne que Macron est en train d’appliquer (...) On va monter partout dans les départements des comités de défense du service public", a-t-il promis sur France 3.

La note du Brief

Un carton rouge ! Celui que les motards ont donné aux maires de Charenton-le-Pont et de Vincennes dans le Val-de-Marne. Les deux élus mettent en place à partir des 2 et 3 avril le stationnement payant pour les deux-roues, de plus en plus nombreux à circuler.

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