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Le brief politique. Européennes : Nathalie Loiseau cherche des alliés en vue de créer un groupe au Parlement

Une stratégie également utilisée par le Rassemblement national de Marine Le Pen qui espère former un groupe susceptible de tout bloquer à Bruxelles et Strasbourg.

Article rédigé par Simon Le Baron
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La candidate LREM aux élections européennes, Nathalie Loiseau, le 25 avril 2019, à Paris. (ERIC PIERMONT / AFP)

La candidate de La République en marche aux élections européennes est passée cette semaine par Londres puis par Bruxelles. Officiellement, Nathalie Loiseau était en déplacement pour rencontrer des Français expatriés. L'ex-ministre chargée des Affaires européennes était mercredi 1er mai en réunion publique à Londres mais l'essentiel, comme souvent, est ce que l'on ne voit pas.

La candidate de la liste Renaissance "était en Belgique et au Royaume-Uni pour discuter avec de futurs alliés potentiels", explique l'un de ses proches collaborateurs. "Elle rencontre beaucoup de responsables européens de premier plan", assure le directeur de campagne Stéphane Séjourné. La République en marche espère former le troisième groupe au Parlement européen. Il s'agirait d'"une centaine de députés" qui formeraient "un groupe pivot", c'est-à-dire un groupe sans lequel aucune majorité ne pourrait fonctionner.

C'est ce créneau, précisément, que vise aussi le Rassemblement national, qui espère former un groupe susceptible de tout bloquer à Bruxelles et Strasbourg. Marine Le Pen ne cesse d'ailleurs de se montrer avec ses alliés européens, avec en point d'orgue le rendez-vous du 18 mai à Milan avec Matteo Salvini. La République en marche réfléchit à la façon de riposter. Plusieurs partenaires européens pourraient par exemple participer au dernier grand meeting de campagne organisé dans la dernière ligne droite à Paris.

La note du Brief

La note de l'absentéisme est pour Aurélien Taché. Le médiatique député LREM, représentant de l'aile gauche de la majorité, a manqué le mois dernier quatre réunions de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. Quatre absences non justifiées. Résultat, son indemnité parlementaire a été amputée de 25% au mois d'avril.

La sanction a été appliquée en vertu du règlement de l'Assemblée par la présidente de cette commission, Brigitte Bourguignon, députée... La République en marche ! "C'est vrai que j'ai été très occupé le mois dernier", a réagi Aurélien Taché auprès de nos confrères du Parisien. "Mais entre membres de la majorité, j'aurais trouvé normal d'être informé au préalable de cette sanction."

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