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Le brief politique. Des débats agités à l'Assemblée nationale sur le budget

Les débats ont été houleux jeudi 2 novembre à l'Assemblée nationale. Il portaient sur le volet dépense du budget, notamment la baisse des crédits accordés à l'aide au logement.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une manifestation contre la baisse des APL. (Photo d'illustration) (AURELIEN MORISSARD / MAXPPP)

Après le volet recette, après la sécurité sociale, c'est le volet dépense du premier budget du quinquennat qui était en débat à l'Assemblée nationale jeudi 2 novembre au soir. Un débat agité durant la nuit de jeudi à vendredi autour de la baisse des crédits accordés à l'aide au logement, soit plus de 1,5 milliard d'euros en moins pour les APL. Un scandale pour le député insoumis de Seine-Saint-Denis, Eric Coquerel. "Vous proposez non seulement d'affaiblir l'APL, qui est une politique en faveur des plus défavorisés", dit-il, "mais aussi d'affaiblir le HLM, qui avec la sécurité sociale, est un pilier de la politique sociale dans ce pays, après le conseil national de la résistance", s'exclame-t-il. "Vous augmentez la spéculation immobilière dans ce pays", dénonce-t-il également.

C'est un faux procès intenté au gouvernement, se défend le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie. "Notre objectif, il est tout sauf de casser le modèle social", justifie-t-il.  Au contraire, selon lui, il s'agit de se demander "qu'est-ce que l'on peut améliorer dans le financement, comment améliorer l'accession au social". Les débats se sont achevés vers 2h30 du matin. Ils reprennent vendredi.

La note du brief

Un zéro pointé pour le corbeau, celui qui menace de mort le vice-président de l'Assemblée nationale Sacha Houlié. Dans son courrier, le courageux anonyme dit avoir dans son viseur la hausse de la CSG qui frappe les retraités. Le député marcheur de la Vienne a porté plainte jeudi. Le débat oui, la violence non. La violence, c'est le dernier refuge de l'incompétence, disait l'écrivain russe Isaac Asimov. C'est aussi le dernier sanctuaire des faibles, dit un proverbe serbe.   

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