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Le brief politique. Ascoval : l’espoir prudent des salariés et des élus de la région

Les salariés ont voté la reprise du travail pour lundi. Mais il faut trouver entre 150 et 200 millions d'euros pour que le projet soit viable.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie. (ERIC PIERMONT / AFP)

Le gouvernement pense avoir trouvé la martingale pour sauver l'usine Ascoval dans le Nord. Espoir prudent des salariés et des élus de la région. Avec l'offre d'Altifort, le groupe franco-belge s'engage à reprendre l'aciérie de Saint-Saulve dans le Nord. Les salariés ont voté la reprise du travail pour lundi. Mais il faut trouver entre 150 et 200 millions d'euros pour que le projet soit viable. Et tout n'est pas bouclé loin de là... Ce que reconnaît Agnès Pannier-Runacher. La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie qui décrit une ligne de crête : "On peut trouver une voie pour sauver l’aciérie d’Ascoval. Nous ne l’avons pas encore matérialisée. Nous savons que la situation est difficile, et nous sommes conscients que c’est compliqué pour eux, nous voulons les accompagner. Beaucoup de choses restent à construire."

"Il y a plusieurs haies à passer"

Prudence, donc, de l'exécutif qui redoute qu'Ascoval soit le Florange d'Emmanuel Macron, cette aciérie de Moselle fermée malgré les promesses de François Hollande. Prudence également des élus du Nord, à l'image de Sébastien Chenu pour le Rassemblement National et du communiste Fabien Roussel. "On a un projet qui n’est pas encore ficelé. Le président de la République devrait faire preuve d’un peu plus de retenue dans sa communication et laisser le tour de table se passer", estime l’un. "Il y a plusieurs haies à passer, et nous venons d’en passer une", indique l’autre.

La note du brief

La note de la persuasion pour Agnès Buzyn alors que commence aujourd'hui l'opération "Le Mois sans tabac". La ministre de la Santé fait de la prévention au sein même du gouvernement. "Figurez-vous que j’ai réussi à faire arrêter Benjamin Griveaux, qui régulièrement me décompte son nombre de jours de sevrage. " Ce dernier en est à 192 jours sans tabac. Soit 3840 cigarettes non fumées dans son cas. Et accessoirement 1536 euros d'économisés.

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