Européennes : Les Républicains se bagarrent pour des places

Les sortants se poussent du coude, ils sont une dizaine à vouloir absolument être réélus et ils ont un problème : le parti s’est engagé à renouveller la moitié des sièges sur les 20 premières places.
Si Les républicains remportent 20% des voix, tout va bien, mais les sondages sont mauvais, ça serait plutôt entre 8 et 13%.
Ce sont donc les dix premières places qu’il faut viser. D’après les confidences d’un proche du dossier : Rachida Dati, Brice Hortefeux, Nadine Morano et Geoffroy Didier tiennent la corde pour figurer dans ce Top 10.
"C’est compliqué" reconnaît le collaborateur d’un cadre du parti, "les places sont chères, il y aura des déçus chez les sortants". Notamment Michèle Alliot-Marie, qui ne figurerait pas pour l’instant parmi les dix premiers. Mais tout peut encore changer, d’où la fébrilité des candidats.
Les Républicains se donnent plusieurs semaines avant d’annoncer leur liste.

Emmanuel Macron va faire des débats sur des thèmes précis

Le président de la République a écouté les suggestions de certains ministres et de certains élus, le maire de Fontainebleau par exemple qui lui a proposé par SMS de venir animer un débat sur la santé. Ce ne sera pas le thème du prochain déplacement : lundi. A priori ce sera en région parisienne, mais l’Elysée reste très mystérieux sur la destination d’Emmanuel Macron.

La note du Brief

Un 2/20 pour l’Elysée qui s’est pris deux vestes avec les deux sarkozystes contactés pour renforcer la com du président. Il y a d’abord eu Franck Louvrier, l’ex-communicant de Nicolas Sarkozy, qui leur a dit non. Dans Paris Match, l’ancienne plume de Sarkozy, Camille Pascal, raconte que deux émissaires d’Emmanuel Macron sont venus le chercher, sans succès, ce que l’Elysée dément. Camille Pascal raconte aussi que cela a fait sourire Nicolas Sarkozy quand il lui a raconté cette tentative d’embauche.