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Au Front national, Marine Le Pen s'est mise en mode minimum syndical

Après son échec à la présidentielle, la présidente du Front national, "fait son devoir et c'est tout", selon un des dirigeants du parti.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La présidente du FN, Marine Le Pen, en conférence de presse le 27 mars 2018.  (MAXPPP)

La présidente du Front national (FN) a repris les commandes du parti après son échec à la présidentielle, mais sans enthousiasme. C'est ce que confie un membre de la direction du parti frontiste.

Les traces du débat raté d’entre-deux-tours ont presque disparu. Marine le Pen affiche sa combativité et l’arrivée de son beau-frère à ses côtés, Philippe Olivier, semble y être pour beaucoup. Il a pris la place laissée par Florian Philippot, explique un dirigeant du FN. C’est comme ça, dit-il, que fonctionne Marine Le Pen, avec un conseiller privilégié à ses côtés.

Ce cadre du parti a aussi noté, qu’en dehors des meetings et des plateaux télé, la patronne du FN n’avait plus le même enthousiasme qu’avant. "Elle fait son devoir et c’est tout", c'est le constat que fait ce dirigeant du Front national.

La note du brief

Pas de points attribués, mais une colère remarquée. Le coup de gueule signé Christiane Taubira. L'ex-ministre de la Justice trouve les Français très frileux sur l’accueil des migrants. "Nous devons être capables de faire notre part et notre part, ce n'est pas de répéter inlassablement que nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde. 24 000 hommes, femmes et enfants, ce n'est pas toute la misère du monde", a déclaré Christiane Taubira lors d'un entretien vidéo réalisée par Brut. 

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