À droite, Xavier Bertrand accélère la cadence
Le patron de la région Hauts-de-France souhaite "planter un drapeau" dans chaque département d'ici la fin de l'année.
Comme l’explique l'entourage du patron de la région Hauts-de-France, le confinement – mécaniquement – libère des créneaux dans l’agenda. Moins de déplacements, de fait, donc des temps de trajets gagnés et mis à profit pour faire prospérer La manufacture, le club de réflexion de Xavier Bertrand.
Deux antennes viennent d’ouvrir en Bretagne. L’ambition est d’en inaugurer une soixantaine d’autres avant la fin de l’année, même si "la Saint-Sylvestre arrive vite" reconnaît un proche, qui se félicite que les trois quarts des départements soient déjà couverts. La manufacture est même présente en Auvergne-Rhône-Alpes, région présidée par un concurrent potentiel, Laurent Wauquiez.
Main tendue à François Baroin
Pour bien comprendre, une antenne, ce n’est pas un local, un budget et des moyens. "Une antenne, ça veut dire qu’on a désigné un référent, qu’on a planté un drapeau" explique-t-on à franceinfo. À ce référent ensuite de tisser sa toile localement pour "embarquer" du monde, sur une éventuelle campagne à venir.
À l’Assemblée nationale aussi, des élus "recrutent" pour Xavier Bertrand. "Dans les filets, ça remonte bien au niveau des députés", glisse l’un d’eux, heureux que Damien Abad, le président du groupe Les Républicains, "joue à 100% la carte Bertrand". Julien Dive, député de l’Aisne, joue aussi pleinement sa carte, et échange ces derniers jours avec Valérie Bazin-Malgras, élue dans l’Aube, et très proche de François Baroin.
La prise de contact, informelle, permet de faire passer des messages entre les deux, via le canal des entourages. "Avoir Baroin à nos côtés, ce serait du lourd", glisse l'un des soutiens de Bertrand, qui rêve d'un geste, le moment venu, du maire de Troyes.
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