Mix énergétique : la part des énergies renouvelables en hausse
Les énergies renouvelables vont pouvoir couvrir les nouveaux besoins en électricité d’ici 2025 au niveau mondial ! L’objectif paraît ambitieux mais c’est l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui l’affirme.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est livrée à un petit calcul : selon elle, pour alimenter la croissance mondiale, il va falloir plus d’électricité et la demande va donc augmenter de 3% cette année. Et face à ces nouveaux besoins supplémentaires, la production d’énergies renouvelables c’est-à-dire le solaire, hydroélectricité, l’éolien devrait progresser plus que toutes les autres sources d’énergies combinées et notamment celles produites à partir du charbon et du gaz. Plus précisément, la hausse de la production des renouvelables devrait progresser de près de 10% par an dès 2023, mais aussi en 2024 et 2025. De fait, leur part dans l‘énergie totale deviendrait de plus en plus importante pour atteindre plus d’un tiers d’ici trois ans.
C’est une petite révolution qui prend corps. Le débat sur la part du renouvelable dans le mix énergétique a souvent des allures très politiques, mais là, le rapport de l’Agence internationale de l’énergie nous emmène sur le terrain concret. Cela serait une bonne nouvelle si on peut dire, car l’enjeu c’est d’éviter évidemment d’avoir recours aux énergies fossiles.
Cette demande en énergie viendra de l’Occident qui continue à produire, à consommer mais surtout des pays émergents qui on besoin de plus d’énergie. comme l’Inde, la Chine et les pays du Sud-Est asiatique en général. D’ici trois ans, ces pays concentreront 70% de la demande supplémentaire d’énergie.
l’équilibre devrait se faire d’ici 2025
Le point noir soulevé par l’Agence est la pollution. Les centrales à charbon, certes, reculent en Europe – sauf en Allemagne – mais en fait ce repli est de plus en plus compensé de manière négative par un recours massif en Asie-Pacifique. Reste qu’entre un Occident plus vertueux avec la montée en puissance des renouvelables, et des pays émergents moins propres, l’équilibre devrait se faire d’ici 2025. Mais pas suffisamment pour respecter les accords de Paris sur les rejets de CO2.
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