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Le brief éco. Uber se lance dans le vélo électrique à Paris

Uber, le service américain de réservation de voitures avec chauffeur annonce pour début 2019 le lancement de vélos à assistance électrique à Paris. Uber n’abandonne pas la voiture, c’est un service complémentaire.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un vélo Uber à assistance électrique présenté à la Villette à Paris,, le 18 octobre 2018 lors du salon Autonomy. (JEAN-GABRIEL BONTINCK / MAXPPP)

Uber promet un vélo robuste, rouge, de la marque Jump, avec trois vitesses et bridés à 25 km/h pour ce qui est de la propulsion électrique. Les Jump Uber seront disponibles en libre-service (free floatting). Il suffira de passer par l’application Uber pour débloquer le cadenas qui permettra d’accrocher le vélo au mobilier urbain.

Encore quelques inconnues

Le prix sera "adapté aux tarifs du marché", précise Uber. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, où le système est déjà déployé notamment à San Francisco, enfourcher le deux-roues coûte 2 dollars les 30 premières minutes (1,75 euro) puis 7 cents (environ 6 centimes) la minute supplémentaire. Le groupe américain ne précise pas non plus la date exacte du lancement du service, ni combien d’engins il compte déployer dans les rues parisiennes.

Devenir un acteur majeur du vélo

La location de deux roues rapporte beaucoup moins que les voitures, mais Uber prend l’option du deux-roues, lassé des contraintes de plus en plus nombreuses autour de la voiture dans les grandes agglomérations. Certaines villes lui ont déjà limité l’accès : New-York plafonne le nombre de voitures Uber ; à Berlin, la municipalité interdit purement et simplement ses véhicules dont le nombre grandissant est accusé de créer des bouchons. L’idée d’Uber est de devenir un acteur majeur du vélo avant de gagner d’autres villes européennes comme Berlin.

A quand les trottinettes Uber ?

Les trottinettes électriques que l’on voit fleurir dans les rues de Paris, flanquées d’une signalétique verte et du logo Lime, appartiennent déjà en partie à Uber qui a repris une part du capital de la start-up californienne avec Google. Uber veut continuer à démocratiser la mobilité et devenir une plateforme multimodale. Reste à convaincre les actionnaires qui aimeraient bien voir fondre la dette du groupe qui atteint aujourd’hui plusieurs milliards d’euros.

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