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Le brief éco. Les pays producteurs de pétrole vont rouvrir les vannes

Les membres de l’Opep annoncent une relance progressive de la production de brut. Une production à la hausse qui devrait se répercuter sur les prix à la pompe. 

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un homme dans une raffinerie à Erbil (Irak). (SEBASTIAN MEYER / CORBIS HISTORICAL VIA GETTYIMAGES)

Lors d’un sommet qui s'est tenu mercredi 1er septembre et qui témoigne d’un consensus rapidement obtenu, les pays de ce que l’on appelle l’Opep+ (les pétromonarchies du Golfe persique plus la Russie, les États-Unis et le Canada notamment), ont décidé d’un commun accord d’augmenter leur production dès octobre. 400 000 barils d’or noir supplémentaires par jour, dans un premier temps pendant un mois.

L’accord devrait effectivement détendre un peu les prix à la pompe. Les automobilistes étaient partis en vacances avec un plein d'essence plutôt cher, ils peuvent espérer reprendre le travail avec une note moins salée.

Depuis le début de la pandémie, les pays producteurs s’étaient mis d’accord pour baisser leur production face à l’arrêt brutal de l’économie mondiale. Ils avaient ainsi évité une chute des cours préjudiciable à leurs propres économies puisqu’ils vivent de la rente pétrolière. Pendant la pandémie, avec les restrictions sanitaires, la demande mondiale en pétrole avait chuté de 30%. Mais avec la reprise, la demande de brut est repartie. Moins d'offre face plus de demande a créé des tensions sur les marchés et sur les prix.

Un consensus durable ?

Un accord pérenne est dans l’intérêt de tous. À suivre de près toutefois l'attitude des Émirats arabes unis qui, au début de l'été, dénonçaient un projet d'accord injuste. Et puis les facteurs géopolitiques vont continuer de jouer comme les tensions au Proche et Moyen Orient, les relations avec l’Iran, etc.

Cet accord à l'Opep est bienvenu. Pour rappel, depuis le début de l’année, le prix du baril a pris environ 25 dollars. On est passé de 50 dollars le baril en janvier à 75 dollars (63 euros) au début de l'été. Rien de bon pour l'industrie et l'impact en termes d'inflation qui revient au galop en Europe.

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