Des crédits plus faciles à partir du 1er janvier
Va-t-il être plus facile pour les ménages de décrocher un crédit en cette période de crise ? Le gouvernement annonce un assouplissement des règles en vigueur aujourd’hui.
Ces règles pour décrocher un crédit avaient été durcies l’année dernière pour limiter le surendettement des ménages. Le Haut Conseil de stabilité financière – qui associe notamment le ministère des Finances et la Banque de France – revoit donc sa copie. Cet assouplissement vise en particulier les primo-accédants – généralement les jeunes foyers – pour les aider à investir et, parallèlement, pour les professionnels, garantir la dynamique du marché immobilier. Un assouplissement qui arrange tout le monde en quelque sorte.
Nouvelles règles
Deux axes principaux : d'avantage de souplesse dans les délais de remboursement et un relèvement du taux d’endettement possible. Premier point : la souplesse dans les délais. À partir de janvier prochain, la durée maximale d’endettement va passer de 25 à 27 ans avec toujours la possibilité de différer l’amortissement, c’est-à-dire retarder le remboursement du capital – le principal – et payer dans un premier temps uniquement les intérêts. Second point : le taux maximum d’endettement sera porté à 35% du revenu disponible du ménage qui emprunte contre 33% aujourd’hui.
Il faut lutter contre le surendettement des ménages car la situation va rester sous le contrôle des autorités monétaires. La Banque de France entend bien garder le cap : ajustement et souplesse oui, mais hors de question de déraper. Le cap, c'est d’arrêter une dérive continue des conditions d’octroi de crédit comme le dit le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau. Jusqu'à présent, les banques n'avaient que des recommandations. Dès janvier, les règles seront obligatoires et strictes pour les établissements financiers face aux volumes de crédits brassés. Sur le seul mois d’octobre dernier, 20 milliards 200 millions d’euros de prêts ont été accordés.
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