Après Mars, direction Jupiter et ses lunes
Après le succès de l'atterrissage du robot Perseverance sur Mars, les astronomes n'ont pas l'intention de s'arrêter à la planète rouge. Plusieurs missions concernent aussi Jupiter.
Si les prochaines missions spatiales retournent sur la Lune, il y en a d'autres qui prennent la direction de la grosse planète de notre système solaire, Jupiter. Une planète gazeuse où il est impossible d’atterrir mais qui est entourée de plusieurs centaines de satellites : des lunes, en quelque sorte. On en a nommé une soixantaine. La sonde de la Nasa, Juno, du nom de la femme de Jupiter, doit plonger en juin prochain vers l’une d’elle, Ganymède, la plus grande. En 2022, elle approchera d’Europe à l’océan glacé et passera tout près de la tempétueuse et volcanique Io. Cela fait plus de vingt ans, depuis la sonde Galileo, que les astronomes attendent des clichés de ces lunes.
La Nasa a déjà acté une mission vers Europe, appelée Europa Clipper. Elle sera lancée en 2024. Le voyage de cette nouvelle sonde vers Jupiter prendra quatre ans et demi au moins. Arrivée prévue donc en 2030. Europe intéresse particulièrement la Nasa. Elle est un peu plus petite que notre Lune, elle a de l’oxygène, de l’hydrogène mais elle est aussi recouverte d’un océan glacé. Qui dit eau, dit forme de vie possible. Europa Clipper sera d’ailleurs doté de 350 kg d’instruments de mesure dont un radar pour sonder cet océan.
Une mission de l'ESA vers les lunes glacées de Jupiter
L’Agence spatiale européenne (ESA) est aussi de la partie. Avec la mission Juice : Jupiter Icy Moons Explorer. Départ prévu en 2022 pour un voyage de 500 millions de kilomètres jusqu’à l’univers jupitérien. L'arrivée sur place est prévue en 2029. Au programme : cartographie des lunes de la planète gazeuse mais aussi mesure de l’interaction entre son champ électromagnétique très puissant et celui de ses satellites.
L’étude de Jupiter permettra de mieux comprendre les autres planètes gazeuses, très nombreuses dans l’univers. Sachez que la Nasa et l’ESA discutent déjà d’opérations communes, pour étudier deux autres planètes géantes et glacées de notre système solaire : Neptune et Uranus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.