Livre de Trierweiler : "Sans dents" mais pas sans reproches

Dans son livre "Merci pour ce moment" qui sort demain en librairie, Valérie Trierweiler, ancienne compagne de François Hollande, dresse un portrait peu aimable du président. Et le passage retenu par les internautes va sans doute hanter l’Elysée encore longtemps : lors d'un repas familial dans la famille de Valérie Trierweiler, François Hollande raille leur condition modeste. Elle poursuit :  "Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : les sans-dents, très fier de son trait d'humour." “Sans-dents”, la violence de ce terme à immédiatement déferlé sur les réseaux sociaux. Un tsunami de commentaires mordant. Une page Facebook baptisé "Les sans-dents contre Hollande" a même été créée dans la foulée. L’audience y est très faible.

• L’histoire du jour , celle d’une mère qui retrouve son fils grâce à Facebook. Un récit à lire sur le site de L'Union l'Ardennais. Florence, tout juste 50 ans, n’avait pas de nouvelle de son grand fils depuis quatre semaines. Vincent, âgé de 22 ans, vivait dans un appartement en colocation, cela ne se passait pas très bien bien. Il était aussi harcelé par deux individus de son quartier.

  Le premier jour, alors qu’il ne se rend pas à son travail ni ne rentre chez lui, la maman ne s’inquiète pas trop. Un mois après, elle se morfond. Alors si la maman se méfie comme de la peste des réseaux sociaux, elle se décide quand même à poster un avis de recherche sur Facebook le 23 aout dernier. Sa publication est partagée près de 3.000 fois, elle reçoit plus de 400 messages comme celui d’un certain Nicolas qui lui raconte l’avoir trouvé en train de dormir dans sa cave. Le dimanche 24 août, Florence reçoit un coup de téléphone d’un numéro inconnu. C’est son fils. Elle fond en larme.

  Facebook, c’est parfois la haine. Ça peut être aussi une incroyable chaîne de solidarité.

   

• La bourde du jou r est signée Malaysia Airlines. Ça partait pourtant d’un bon sentiment : redorer son image après la disparition du MH370 et de ses 239 passagers au mois de mars et du crash du MH17 en juillet en Ukraine qui a coûté la vie à 298 personnes. Face à la très forte baisse de sa clientèle, la compagnie a lancé sur son site un concours permettant aux internautes de gagner des billets gratuits. Sauf que ce concours a été baptisé "My ultimate bucket list" que l’on peut traduire par la "liste des choses qu’on voudrait faire avant de mourir". Il propose aux participants d’expliquer, en quelques lignes ce qu’ils aimeraient ajouter à leur “liste des choses à faire”, et d’indiquer où ils aimeraient les réaliser. Un concours retiré à la hâte du site de la compagnie aérienne. Il s’agit sans doute d’un problème de traduction. En anglais “ultimate bucket list” a une signification très forte, ce qu’ignorait sans doute la Malaysia Airlines.

   

• Apple nie toute faille après le piratage de photos de célébrités. La marque à la pomme a mené une enquête interne et pour elle, l’intégrité de ses serveurs ne peut être remise en cause, pas de fuite généralisée ou de faille dans son système donc. Mais nuance, Apple reconnait que des comptes de personnalités ont bien été piratés. En clair, le ou les pirates ont attaqué des comptes bien précis. Les mots de passe des stars trop facile à craquer seraient une des causes de ces fuites. Plusieurs scénarios, certains médias ont émis l’hypothèse que le pirate fait partie des proches d'une, voire de plusieurs stars, tel qu'un assistant qui gérerait leurs comptes sociaux. Autre scénario plus spectaculaire, l'éventualité d'un piratage des données lors de la dernière cérémonie des Emmy Awards la semaine dernière. Le ou les hackers auraient réussi à accéder aux téléphones portables des stars grâce la connexion Wifi public de la salle.

   

• L’Etat français, pas si à la traîne côté numérique . Pour l’ONU, il est même à la première place dans les services publics en ligne. Tous les deux ans, le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU réalise un classement des « e-gouvernement ». 4ème au classement général derrière la Corée du sud, l’Australie et Singapour, la France occupe cette année la première place mondiale dans les services publics en ligne. L’ONU souligne l’amélioration de la qualité des services, la forte intégration de sites gouvernementaux et l’encouragement à la consultation citoyenne de politiques et services publics en ligne.