Le Limousin à moto
Déjà à l'origine d'une
vingtaine de boucles (avec road-book) à travers les quatre départements
composant l'Auvergne (road-books consultables sur le site internet du Comité
Régional du Tourisme), Alexis Aubertin, motard dans l'âme, réédite sa
performance en proposant cette fois-ci une boucle de 750 km dans le Limousin.
Cette boucle réalisable en 5
jours relie les sept portes d'entrée de la région (Limoges, Tulle, Brive,
Guéret, Aubusson, Crozant et le Plateau de Millevaches), mais elle offre
également aux amateurs de deux roues la possibilité de partir à la découverte
de tous ces petits villages qui constituent la richesse historique et
touristique du Limousin comme Turenne, Collonges-la-Rouge, Pompadour... Le
parcours de cette boucle sera bientôt consultable, gratuitement, sur le site
internet du Comité Régional du Tourisme en Limousin (www.tourismelimousin.com).
Le coup de cœur deux-roues de
cette semaine va à une moto qui reste incontestablement la reine de la route,
la Honda Goldwing GL 1800. Diva de l'asphalte, ce paquebot de luxe est vraiment
taillé pour aller loin, très loin même sans fatigue dans un confort
quasi-inégalé dans le monde de la moto.
Bon il est vrai que les 420
kg de cette limousine se font sentir dans les manœuvres au ralenti. Mais une
fois que les 1832cm3 sont lancés, on a le sentiment de glisser sur la route
beaucoup plus que de rouler. Les améliorations apportées l'an dernier,
notamment au niveau de la stabilité et de la protection, ainsi que sur son
système de navigation (enfin performant) rendent cette Goldwing 1800 encore
plus attractive. Il ne lui manque plus, pour atteindre la perfection, qu'une
bulle réglable électriquement (comme sur la BMW) et un indicateur de la vitesse
enclenchée, ce qui, pour 30.000€ (Airbag compris) ne serait pas du superflu.
Côté équipement, on
s'arrêtera cette semaine sur la dorsale. Certes la quasi-totalité des
équipementiers proposent avec leurs vestes ou leurs blousons des protections
semi-rigides (maintenant homologuées pour la plupart d'entre elles) ou bien
tout simplement une simple plaque de mousse. Mais rien ne vaut le port d'une
vraie dorsale indépendante, couvrant l'intégralité de la colonne vertébrale
parfois même les omoplates. Parmi les dorsales de référence (et pour en avoir
testé l'efficacité lors du dernier Moto Tour) j'ai retenu le modèle Wave de
l'Italien Dainese. Certes celle-ci n'est pas donnée (mais quel est le prix de
la sécurité ?) mais légère, articulée et surtout bien aérée, la Wave
s'oublie très vite une fois qu'on l'a sur le dos tout en garantissant une
protection minimum.
A propos du choix des
équipements je vous renvoie au Hors Série estival de la revue Moto Magazine
très complet, test à l'appui et très pratique pour ceux qui hésitent entre
différents types de produits que ce soit au niveau de l'habillement, du casque ou
des accessoires.
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