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La médaille du jour. Le tennis et le cyclisme se rapprochent de l'égalité homme-femme

Les fédérations internationales de cyclisme et de tennis s'intéressent de près à la rémunération des joueuses et à leur éventuelle maternité.

Article rédigé par franceinfo, Guillaume Battin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La championne de tennis Serena Williams s'était plaint en août 2017 de l'inégalité des primes entre les hommes et les femmes dans sa discipline. Photo prise à Melbourne (Australie), le 29 janvier 2017 après sa victoire de l'Open d'Australie, face à sa soeur Venus. (WILLIAM WEST / AFP)

La WTA pour le tennis et l’UCI pour le cyclisme sont à l'honneur. Deux fédérations qui ne se contentent pas de déclarations d’intention sur l’égalité homme-femme, et qui agissent. Au tennis, les primes de match sont désormais les mêmes dans les quatre tournois du Grand Chelem, du premier tour perdu à la finale gagnée. Et cette semaine, la WTA a encore avancé d’un pas en ratifiant un ensemble de mesures pour faciliter le retour de maternité des joueuses. C’est la chute à la 451ème place mondiale de l’Américaine Serena Williams après la naissance de sa fille Alexis-Olympia qui a eu le mérite de mettre la question sur la table. Désormais le classement des mamans surtout quand elles sont têtes de série sera protégé à partir de 52 semaines d’absences.  

Le congé maternité payé par les équipes professionnelles de cyclisme dès 2020

Chez les coureuses cyclistes, on part d’encore plus loin. C’est même une petite révolution qui est en cours. La plupart d’entre elles ont des contrats qui précisent qu’en cas de grossesse, leur équipe peut les licencier. Mais grâce au Français David Lappartient, président de l’Union Cycliste Internationale, cette époque est révolue. Le congé maternité sera désormais payé par les équipes professionnelles dès la saison 2020. 100% du salaire les trois premiers mois, 50% les quatre suivants. Du coup, l’UCI a également instauré un smic. Car les coureuses sont plus proches des "gilets jaunes" que du maillot jaune Chris Froome, payé plus cinq millions d’euros par an.  

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